Depuis le début de l'automne, je me trouvais drôlement résistante aux miasmes et au froid, pour quelqu'un revenant des tropiques :
- j'ai côtoyé deux collègues de bureau fiévreuses, toussant et crachant comme des phtisiques depuis plus de 15 jours
- j'ai résisté à -10° à Munich pendant trois jours
- j'ai survécu à plusieurs heures de climatisation-ventilation à 30 km/h et à 18°C dans les magasins de livres de la BnF, en fin de semaine dernière.
Du coup, lorsque J. s'est laissé abattre par une méchante rhinopharyngite, je ne me suis pas méfiée plus que ça. Et paf, ça n'a pas
traîné, hier, réveil fiévreux, la tête lourde, la gorge en feu, la voix éteinte. Beau 31 décembre en perspective !
Vu mon état, j'ai sagement laissé mes casseroles au placard, de peur qu'elles ne se mettent au diapason, enfin, je veux dire, qu'elles se mettent à chanter faux, ce qui,
je le répète, n'est pas du tout
naturel pour des casseroles, contrairement à certaines idées reçues.
De toute façon, nous n'avions rien prévu d'autre qu'un sage réveillon à deux, égayé de quelques zakouskis :
Les élégants photophores sont un cadeau de D. et J.-Y.
Les sprats (anchois de la Baltique, au premier plan), la vodka, les tranches d'esturgeon fumé (devant la bouteille de vodka), la crème sure (dans le bol) viennent de chez Gastronomia (juste en face de chez nous...)
Quant aux petits oeufs qui vont bien (dans le bol de glace pilée), ils viennent... d'Iran ; -)
Autant que vous le sachiez, j'assume entièrement l'indécence de ce luxe ostentatoire, dégusté au moment même où le débat sur le pouvoir d'achat des Français faisait rage sur France Inter (cette inconséquence va me valoir des ennuis avec la blogosphère de gauche, je le sens bien...)
Pour tartiner tout cela (enfin, pas tant que cela), il y avait des blinis maison, d'après la recette "minute" de Tit' (je vous la conseille, elle est inratable et lorsque vous l'aurez essayée, vous ne pourrez plus jamais manger de blinis de supermarché). Et un peu de chou rouge râpé aigre-doux (maison aussi).
Pour clore l'année 2007, le dessert le plus flemmard et le moins inventif qui soit, même pas pris en photo : une coupe de glace à la crème de marrons (François Théron chez Picard), servie avec une chantilly à la vanille (maison) et un filet de sirop de cacao (Terre Exotique). Cela a suffi à notre bonheur...
en ce 1er janvier
Je vous souhaite à tous une excellente année
du bonheur
de la gourmandise
des espoirs qui se réalisent
des projets qui se concrétisent !
par Natalia
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