Test de Valkyria Chronicles II

Publié le 02 octobre 2010 par Cyberstratege
Alors que le troisième volet des Valkyria Chronicles vient d’être dévoilé lors du salon Tokyo Gameshow 2010 s’étant déroulé il y a tout juste quelques semaines au Japon, ce n’est qu’au début de ce mois de septembre que le second opus se décide enfin à pointer le bout de son nez dans nos vertes contrées. Suite directe de son grand frère, RPG tactique original et rafraîchissant exclusivement dédié à la Playstation 3, Valkyria Chronicles II préfère délaisser la console de salon et opter pour un style de jeu nomade en s’installant sur PSP. Victime collatérale d’une guerre opposant l’Empire, à l’est, et la Fédération, au sud, la petite nation de Gallia parvint à repousser les armées impériales du prince Maximillian, et signer une trêve dans la foulée. Cependant la paix ne fut que de courte durée, puisque suite aux révélations faites sur les origines de l’archiduchesse Cordelia, dirigeante de Gallia, une partie du peuple, menée par la famille Gassenarl, se souleva, n’acceptant pas qu’une Darcsen (peuple persécuté car tenu responsable de la « Calamité Darcsen » qui aurait ravagé le continent des siècles plus tôt) puisse siéger à la tête de l’Etat. C’est dans cette atmosphère de guerre civile que Avan Hardins, jeune fermier de son état, rejoint les rangs de l’académie militaire de Lanseal pour prendre part à la lutte contre les rebelles et suivre les traces de son frère, disparu sur le champ de bataille dans d’obscures circonstances. Si l’intrigue de Valkyria Chronicles II semble aborder des thèmes sérieux inhérents aux conflits armés, son style manga haut en couleur tend néanmoins à dédramatiser le propos en abordant la guerre avec une relative légèreté. Vous revêtez ainsi l’uniforme de la jeune recrue Hardins, pour une année universitaire au sein de Lanseal riche en rebondissements. Vous intégrez la classe G, tristement célèbre pour rassembler les pires éléments de l’académie. Élu chef de classe par défaut, ce sera à vous de motiver vos frères d’arme et gagner leur confiance afin de tirer le meilleur d’eux-même lors des diverses missions qui vous seront attribuées. Missions qui proposent des objectifs et conditions de victoires variés, allant de l’escorte de véhicule blindé, à la capture de point stratégique, en passant par l’élimination totale des forces adverses. Tacticien au cœur de l’action Les escarmouches de Valkyria Chronicles II restent dans la droite lignée celles de son ainé, mêlant subtilement temps réel et tour par tour. Avant chaque bataille la possibilité est laissée au joueur de constituer sa petite escouade puis de positionner sur la carte jusqu’à 6 combattants, en des points prédéterminés. Le déploiement effectué, le joueur ouvre alors le bal en sélectionnant une de ses unités. La vue passe alors à la troisième personne, et l’on dirige son soldat à la manière d’un jeu d’action. Cependant la liberté de mouvement est limitée par une jauge d’AP se vidant à chaque pas effectué, et qui une fois à zéro, frappe l’unité d’immobilité. Il faudra ainsi bien faire attention aux déplacements, les adversaires vous canardant à vue. L’environnement sera votre plus grand allié pour vous mouvoir sans alerter l’ennemi, en rampant dans les hautes herbes, tendre des guet-apens, ou se mettre à couvert en prévision du tour prochain. Pour infliger le plus de dégâts possible mieux vaut attaquer l’adversaire de dos en visant la tête Durant son tour, une unité ne peut effectuer, en tout et pour tout qu’une seule action : lancer de grenade, tirs, soins, etc. Chaque tour d’unité consomme un point de commandement dont le nombre varie en fonction des missions et des unités déployés (si Avan est présent sur le champ de bataille, vous bénéficiez d’un point supplémentaire par exemple). Une fois tous les points  consommés c’est à l’adversaire de jouer. Un gameplay en semi-temps réel alliant avec brio dimension tactique et doigté dans le contrôle des unités. Un système enrichi par la présence de nombreuses classes de soldats aux compétences variées. Cinq sont disponibles dès le départ : Scout, Shocktrooper, Lancer, Engineer et Arm Tech. Idéals pour les manœuvres d’éclaireurs ou les attaques rapides, les Scouts disposes d’une longue jauge d’AP les rendant très mobiles. Les Shocktroopers quant à eux, compensent leur faible liberté de déplacement par une puissance de feu redoutable. Spécialisés contre les blindés, les Lancers sont tout désignés pour abattre tanks et Bunkers à l’aide de roquettes bien placées. Les Engineers excellent dans les domaines de la réparation et des soins, tandis que les Arm Techs, bouclier et marteau en mains, sont les rois du déminage et du combat rapproché. A ces différents corps de métier pourront s‘ajouter de nouveaux (Mortar, Sniper, Fencer, etc.), élargissant encore la gamme d’actions pouvant être réalisées sur le terrain. Une fois un camp capturé, des unités peuvent être déployées par son biais Sur le campus de la guerre En dehors des missions, comme dans tout bon RPG tactique qui se respecte, une partie gestion est implémentée, histoire d’organiser comme il se doit sa petite troupe. Une vue aérienne vous permet de vous déplacer sur le campus de Lanseal afin d’accéder aux différents lieux propices à la dépense de matières premières, points d’expérience et argent durement gagnés durant les missions. Un saut au centre de recherche et développement, vous permettra de concevoir de nouveaux équipements pour vos soldats, ainsi que différentes pièces pour votre tank. Ce dernier se révèlera souvent d’une importance cruciale sur le terrain, puisque pouvant pallier aux effets négatifs causé par une météo défavorable en embarquant l’équipement adéquat (par exemple, un dispositif antibrouillard permettant d’y voir plus clair ou encore des chenilles spéciales pour rouler sur la neige). De nouvelles possibilités de développement peuvent être découverte en débusquant puis éliminant des ennemis spéciaux Lire la suite Valkyria Chronicles II : test, 8.0 out of 10 based on 1 rating Pages: 1 2