Event Horizon: le vaisseau de l’au-delà.

Par Kagemori

Réalisé par: Paul W.S. Anderson
Avec: Sam Neill, Laurence Fishburne, Joely Richardson, Sean Pertwee,..
Pays: Canada, Etats-Unis
Genre: Science-Fiction
Titre original: Event Horizon
Année de production: 1997
Durée: 01h36

Synopsis: 2047. Le vaisseau spatial “Lewis & Clark” s’apprète à regagner sa base quand l’équipage reçoit l’ordre de gagner la station Daylight pour embarquer le physicien William Weir, avec lequel il doit repartir en direction de Neptune. Quelques années plus tôt, Weir avait conçu un engin spatial révolutionnaire capable de se déplacer plus vite que la lumière mais qui disparut aux abords de Neptune. La mission du “Lewis & Clark” consiste à repérer l’epave de l’”Event Horizon”, à déceler les causes de sa mysterieuse avarie et à récuperer les éventuels survivants.

Critique: Paul W.S. Anderson, réalisateur peu talentueux, a tout de même dans sa filmographie un film qui sait se faire apprécier. Entre son Mortal Kombat (rigolo) et sa série phare quelque peu indigeste Resident Evil, le monsieur s’est offert un film de SF avec une touche d’horreur: Event Horizon.

Un vaisseau capable de voyager plus vite que la lumière grâce à la possibilité de créer des mini trous noirs qui lui permettent de déformer l’espace-temps, se perds lors de sa première mission. Un équipage, dirigé par Laurence Fishburne, embarque le scientifique qui a conçu le Event Horizon (Sam Neill) pour une mission de rescousse. Sur place, ils vont se rendre compte que le vaisseau a voyagé dans des dimensions inconnues de l’homme.

C’est donc sur ce pitch pas très original que le film de Anderson va se construire pendant un peu plus d’une heure et demi. Pendant une bonne partie du film, l’équipage de Fishburne va se retrouver face à face avec une force inconnue qui habite le vaisseau. Ils vont bien sûr être décimé un à un, dans des conditions un peu particulières. L’atout de Event Horizon c’est de combiner de facon juste la SF et l’horreur, la SF pour le contexte ainsi que la technologie utilisée et les vaisseaux; l’horreur pour l’ambiance, le huit-clos et la violence des morts.

Le film arrive à donner quelques frayeurs et l’ambiance claustrophique est plutot bien représentée à l’écran. On sent l’influence d’Alien sur le film de Anderson, chose que le réalisateur revendique, le film de Ridley Scott étant un de ses modèles.

Le casting est correct mais les surprises viennent plus des seconds rôles que des stars comme Neill et Fishburne, qui ont un peu de mal a se renouveler. Cote réalisation, on a vu mieux, énormement de plans laids et des effets spéciaux qui ont pas mal vieillis. On passera le générique de début, un des plus affreux qu’il m’ait été donné de voir.

En bref, Event Horizon est une sympathique série B dont il ne faut pas attendre grand chose. Le mix SF/horreur fonctionne bien mais le film pêche du côté technique.

Trailer:

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