L’envie vite et fort de hurler (Werner Lambersy)

Par Arbrealettres


L’envie vite
et fort
de hurler
presque vide
Pour retrouver
le poing serré
des poumons
Ce soleil enragé
qui ronge
l’ombre
où tu prononces

L’asparagus léger de l’air
entre les tiges droites
du parfum
Alors qu’il promène
sur l’eau mince du cou
ses mains qui te hissent
en cascades
Ta lenteur de perce-neige
enrochée
au vieux pan de mur
de mon visage

(Werner Lambersy)


Illustration