Comment expliquer que les fervents admirateurs de Guillaume Apollinaire n’ont cessé de scruter son œuvre et de chercher à en élucider les obscurités avec une obstination que beaucoup de ses poèmes, manifestement écrits à la hâte, ne paraissent guère mériter.
…Les fervents d’Apollinaire le félicitent hautement d’avoir su se libérer des contraintes du vers régulier.
Jean-Claude Chevalier écrit même : « Il est bien évident que les difficultés se sont multipliées ; le versificateur des dimanches est éliminé du jeu. »
Par contre, Etiemble, lui, voit dans l’abandon du vers régulier un recours à la facilité et au relâchement
(René Pommier, Agrégé de Lettres, auteur de « assez décodé »- 1978- éd. Roblot)