Septembre, bataille de chiffres, de chiffonniers, mois contestataire nonobstant syndicats délétères, à vous de juger qui sont les menteurs, qui est le mentor.
A ce propos d’à vous de juger, qu’est-ce que j’ai pu me consterner, le 9 septembre dernier, découvrant chez la Chabot un nouveau Mazerolle, une parodie de journaliste, une momie droit venue de l’ORTF et du MEDEF, un dénommé Jean Boutonnat, mais d’où qu’il sort c’lui-là ? ...
... Ceci étant, accident, je le remercie considérablement, car zappant, tant mon ennui était grand, je découvrais un nouveau jeu, très amusant, collusionner cette mascarade avec un autre programme, en l’occurrence Les Incorruptibles du sieur De Palma, et c’est ainsi que passant de Boutonnat/Chabot/Fillon/Royal aux personnages de Ness & Capone, j’en tirais via Twitter des échos rigolos ici, là, là, ici, ici, là, re-là et re-ici.
La télé, actuellement, c’est à ce point emmerdant, abêtissant, lobotomisant, inculturant, suppôt du gouvernement, que je vous y recommande cet exercice déridant. Ça vaudra toujours mieux que le révisionnisme constant d’un Thierry Roland dont Twitter se gaussa joyeusement.
Septembre, adieu mon bon vivant, place aux “bons français”, on sait pas trop c’que c’est, n’est-ce pas, un “bon français”, sans doute un formolisé par la télé-crotte, un “mal-pensant”, un dégénérant. Un qui croit aux boniments, à la “menace terroriste", à la dengue et au chikungunya autochtone, maladies médiatiques de l’automne, diversions grossières pour faire oublier discriminante circulaire, disperser et décourager les contestataires, ceusses hostiles à ladite réforme des retraites, l’inégalitaire, baiseuse de femmes, les cocues éternelles de l’Histoire, tant bien que “mâles”.
Tout de même quelques nouvelles sur cet Internet qu’on voudrait museler, des fameuses, des à lire, à imprimer, réfléchir, comme ces dix raisons de dire non, comme ce billet sans concessions et cet autre sans détours. Il n’en reste pas moins que, dans son ensemble, oui, la blogosphère est un néant, le degré zéro de pensée, le royaume des palucheurs se la pétant gravement, un tout-à-l’égo partouzant.
Aussi et enfin un livre qui n’aura pas le Goncourt, mais qu’importe, il en vaut bien d’autres, il n’épargne personne, surtout pas Internet, justement, et cette jeunesse amorphe, en carton-pâte, qu’elle soit bourgeoise ou des cités, chacun en prend pour son grade, et c’est tant mieux. C’est mérité, dix fois, mille fois. Avant que l’inéluctable ne survienne, le chaos, qu’il est bon de se plonger dans Apocalypse Bébé de Virginie Despentes.
Or donc, voici la mensuelle fournée, dérisoire et foutraque, démantelée, voire : défoncée.