Un véritable écueil se dressait sur le chemin du chanteur Félix WAZEKWA attendu le 9 octobre prochain sur la scène du Zénith de Paris. Il s’agissait de son passage devant le Tribunal correctionnel de Bruxelles dans le cadre d’une présumée affaire d’immigration clandestine du reste vielle de quelque six ans.
Le leader et patron du groupe Cultur’A Pays Vie, se souvient-on, avait été condamné par défaut voici quelques mois par un tribunal belge.
« A la suite d’une procédure d’opposition engagée par ses avocats en Belgique, S’ Grave avait naturellement obtenu la réouverture des débats. A l’audience ad hoc du mercredi 22 septembre, le Monstre d’amour s’en est tiré avec bonheur. Le jugement annoncé pour le 20 octobre prochain ne sera plus qu’une formalité parce que, la juge belge l’a dit, « tout est fin! ». Pour le prononcé, Félix WAZEKWA n’est pas obligé de revenir à Bruxelles. La présence de son avocat suffira.
Immédiatement après la périlleuse audience du 22 septembre, Visa avait approché le chanteur pour recueillir ses impressions que nous publions ci- dessous.
Visa : Comment s’est passé l’audience ? A-t -elle été longue ou courte
Félix WAZEKWA : Il y a eu beaucoup de pression au début mais, tout est rentré au calme quand le procès a commencé réellement. Le procès a été d’une durée raisonnable.
Visa : Qui ont été tes avocats ?
Félix WAZEKWA : J’avais au procès trois avocats : Maîtres Claude Kayembe, Eddy Kiaku et David Kombe. Toutefois, j’avais beaucoup travaillé avec Maitre Jovith Ngongo à Kinshasa.
Visa : C’était quel Tribunal ?
Félix WAZEKWA : C’était le tribunal correctionnel de Bruxelles à la 54ème Chambre.
Visa : A la fin de l’audience, qu’est-ce que le juge a dit précisément
Félix WAZEKWA : D’après madame le juge, tout est fini. Nous attendons seulement le prononcé du jugement et je ne suis pas obligé de revenir à Bruxelles.
Visa : As-tu un commentaire par rapport à ce procès ?
Félix WAZEKWA : Je suis content d’avoir été défendu par trois avocats d’origine congolaise.
Visa : Quels étaient tes sentiments en te présentant devant le Tribunal ?
Félix WAZEKWA : Comme c’était la première fois, c’est une expérience que ne je souhaite pas renouveler. Je suis un homme de culture et d’éducation. Ma place est de montrer un comportement exemplaire. J’avais beaucoup pensé à mes fans qui ont encore besoin de moi.
Visa : Passée cette épreuve, on peut maintenant évoquer ton concert du Zénith de Paris. Par rapport a ton spectacle de L’Otympia, l’année dernière, qui a été très bon, qu’y aura-t -il de nouveau ou de particulier le 9 octobre ?
Félix WAZEKWA : Une nouvelle chorégraphie et chanter tout l’album « Mémoire ya Nzambe ».
Visa : A moins de deux semaines de ce concert du Zénith de Paris, quels sont l’ambiance et le climat à Paris autour de cet événement et quels sont les échos qui le parviennent à ce propos ?
Félix WAZEKWA : L’attente du concert est manifeste. Je me prépare pour que tout puisse se passer très bien.
Visa : Au regard de l’expérience de ton Olympia, ne redoutes-tu pas des actes ou tentatives de sabotage de la production du 9 octobre ?
Félix WAZEKWA : Non, je pense que tout le monde est dans t’attente du spectacle. Rien ne viendra encore gêner le concert.
Visa : De L’Olympia, l’année dernière, au Zénith de Paris cette année, est-ce par défi ou cela entre-t-il dans le cours normal de ta carrière ?
Félix WAZEKWA : Le Zénith étant plus grand que l’Olympia, je pense qu’il fallait une salle plus grande pour satisfaire plus de monde.
Visa : Après le Zénith de Paris, quel est ton prochain objectif ?
Félix WAZEKWA : Faire des concerts en Amérique, en Angleterre, à Luanda et en Afrique du Sud.
Visa : Un dernier mot par rapport à ton procès en Belgique et au spectacle du 9 octobre ?
Félix WAZEKWA: Que Dieu soit loué pour son soutien.
Kale Ntondo