Il est toujours assez difficile de faire le tri de l'information délivrée au cours d'une séance en début de mois et en particulier comme celle-ci où un grand nombre de publications ont eu lieu brossant un large panorama.
Pour être exhaustif, elles sont de 3 ordres : tout d'abord, les informations sur des données historiques donc 'passées', d'autre part des chiffres finaux qui viennent préciser des données préliminaires publiées antérieurement et enfin les indicateurs avancés ou les chiffres précurseurs de tendance pour l'avenir.
Les 2 premières catégories sont plutôt satisfaisantes. La dernière catégorie est moins enthousiamante pour le cycle de la croissance.
Les chiffres pour le mois d'août affichent une progression supérieure aux attentes que ce soit pour les dépenses des ménages US (+0,4%), les revenus (+0,5%) et les dépenses de construction (+0,4%). Pour ces dernières, cette progression n'est cependant due qu'aux dépenses publiques en hausse de 2,5 % qui cachent un 4ème mois de baisse consécutif des dépenses du secteur privé à -0,9 %, secteurs résidentiel et non-résidentiel confondus.
Concernant les confirmations, le chiffre final du sentiment du consommateur de l'Université du Michigan pour septembre a été légèrement révisé à la hausse à 68,2 après 66,6. Légère révision également pour l'indice d'activité du secteur manufacturier de la zone euro qui ressort à 53,7 après 53,6 publié le 23 septembre dernier et contre 55,1 en août. Le ralentissement est là mais donc très légèrement moindre. Enfin, l'indice d'activité du secteur manufacturier chinois se redresse à 53,8 après 51,9 en août.
Aux USA par contre, l'activité manufacturière progresse toujours mais à un rythme nettement moins soutenu à 54,4 après 56,3 en août, soit légèrement sous les attentes du marché, mais avec une composante des nouvelles commandes qui accélère une nouvelle fois sa décrue à un timide 51,1 et s'installe surtout nettement sous l'indice après l'avoir croisé à la baisse.
→ Ce tableau est d'ailleurs identique au niveau mondial (2nde courbe) avec un plus bas de 14 mois à 52,5 après 53,7 en août et une composante des nouvelles commandes qui progresse toujours mais à un rythme plus lent et qui s'installe aussi sous l'indice à 51,4. L'Inde qui faisait encore un peu exception rentre dans le rang avec une baisse de plus de 2 points à 55,1 à un plus bas de 10 mois.
Le CAC 40 cède 0,62 % à 3692,09 points dans une configuration inchangée par rapport aux énoncés précédents réalisés en cours de semaine.
En intraday toutefois, un risque de décrochage apparaît en cas de rupture de l'oblique baissière (rouge) sous 3672.