Etendu sur ton dos comme sur l’aile d’un rêve
J’ai en toi une muse une lyre et un port
Qui par mon sexe enfoncé en toi a moitié
Me pénètrent doucement de rimes sans trêve,
A l’ instant ondulante, ma chaude couloeuvre
se lasse par paresse de remuer le corps.
Tout entier échappé dans mon monde rimé
je nous laisse étendus comme mort tout à fait.
Une anémone aumône d’une amanite aimée
pour ses féroces parfums d’opiums musqué
me reste dans les mains quand ma muse
pas du tout amusée me somme de bouger.
Les vers qu’il y a peu je composais distrait
comme des chaînes par nos corps rompus
s’éparpillent dans l’air que nos souffles chauffent
Je les vois danser une valse d’adieu.
Plus tout a fait poète et pas encore hard-core
je sens battre mon coeur prêt a ce corps à corps
mais tandis qu’en mes muses mon sexe s’amuse
mon oeuvre s’éloigne au son des cornemuses