Etat chronique de poésie 1015

1015 

Nous opposerons aux paroles d'indignité, mots de justice et de paix. 

Nous fraterniserons avec les plus démunis, les sans voix, les sans toits. 

Dans un chœur ardent, nous saurons peupler le jour d'une harmonie nouvelle. 

Enrichis de nos différences, nous irons notre chemin, grandis, mais toujours avec les yeux émerveillés, comme d'éternels enfants. 

*

Voyez ce que peuple sait livrer de beau 

Sublimes notes lancées au regard des étoiles 

Temps suspendu au souffle d’un soupir 

De si loin monte la complainte 

Qu'il en est toujours pour feindre ne rien entendre 

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Voyez ce que peuples savent tisser de paix 

Aux doigts agiles sur la peau du présent 

Longue mélopée millénaire 

Lancée à l'assaut des nuées 

Que les voici dispersées bien avant l'orage

*

C'est vent de solitude qui balaye les feuilles roussies de sécheresse. 

Nuit du quatre août oubliée dans le gouffre des privilèges maintenus. 

On se réveille matin avec la gueule de bois d'avoir loupé le rendez-vous. 

L'histoire en ses bons moments ne se renouvelle que trop peu. 

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Manosque, 1^er septembre 2010

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