Illustration de Julie Bourdais
Je me souviens du rosé,
De la nuit courte et bleue
Dans des yeux étoilés
Et le matin brumeux.
Je ne me souviens plus
De tes deux vergetures.
J’ai oublié ton cul tendu
Ou une quelconque aventure.
J’ai oublié tes seins dressés.
Bien trop petits pour tenir
Dans mes mains intimidées
Ou un éternel souvenir.
Mille roses peuvent faner,
Je ne pourrai me souvenir
de ton parfum ensorcelé
et de ton tendre sourire.
Oublie tes désirs mielleux.
Contente-toi de me rêver.
Tu me rendras heureux
Sans m’obliger à te toucher.