J ai ouvert mes yeux doucement .en entendant ma mère m'appelant de la cuisine de sa douce voix.
Je me suis mise debout en grommelant : of pourquoi dois je toujours me réveiller tôt le vendredi alors que je n ai pas classe ?
Tu poses toujours la même question en sachant que c est le jour d aller au cimetière .répliqua a maman.
Mais pourquoi je dois accompagner mon aïeule au cimetière chaque vendredi ? J en ai marre de ce sinistre voyage.
Ma douce maman me prit dans ses bras : Ne pose pas cette question à la bonne grand –mère, elle sera malheureuse.
Elle aime sa voisine, et elle fera toujours ce voyage jusqu à sa mort j ai pris mon.petit déjeuner tout en boudant, puis on était parties vers la maison de la grand-mère,
On l a trouvé devant sa porte avec un bouquet de fleurs et une bouteille d eau de rose .J étais pas surprise ,depuis des années
C était le même rituel ce sont des offrandes pour son défunte amie, chaque semaine on faisait ce pèlerinage qui nous
Conduisait au bout de la ville vers un vaste cimetière nommé Boudis.
On a prit le bus bandé de voyageurs j étais très en colère contre cette inconnue que je détestais car c est à cause d elle que je pouvais pas jouer avec mes amies
Devant le cimetière, la grand-mère presse les pas comme une jeune fille de vingt ans .Mon Dieu comme je détestais cette tombe, et comme je détestais l arbre aromatique qui l'ornait .
la vielle femme s'est assise devant l épitaphe de la tombe et elle a commencé à pleurer à chaudes larmes, j ai regardé vers maman elle aussi pleurait comme si la défunte était sa soeur j ai senti un volcan dans mes entrailles, et sans se rendre compte j ai crié hors de moi ;<< j en ai ras le bol, je ne viendrai plus jamais prier sur cette tombe.
Ma grand s est levé d un bond, m a tiré d un coup sec vers elle .ses yeux étaient hors de sa tète, Son visage était déformé
Par le chagrin, et elle a crié ;<< tu viendras sur cette tombe jusqu à le fin de ta vie.
J ai crié à mon tour ;< Pourquoi le ferai je ? C est ta voisine pas la mienne
Ma grand-mère m agrippe et me secoue violemment en criant comme une forcenée ;<< Ici repose ta mère .celle qui t a mise au monde.
Elle est morte quand tu avais 8 mois.
Je me suis précipité vers maman en criant ;<< non non voila maman.
Mais sans se soucie de mon chagrin, mon aïeule continua ;<Non ma fille cette femme est ta mère adoptive.
J ai regardé maman avec le désespoir de mes 7 printemps et j ai dit ;< s il te plait maman dis moi qu elle ment.
Maman m a prise dans ses bras et m a dit ; << elle dit la vérité mon enfant ici repose ta vraie mère, moi je t ai adopté à sa mort.
Mon Dieu est ce que tout ce que j ai vécu était un mensonge ?.
Beaucoup de questions martelaient ma petite tète et je me suis effondré parterre en serrant l épitaphe dans mes petites mains froides en criant ;<< Maman maman reviens moi. Puis j ai sombré dans le néant.
CHIVA46.