La course au peuple est lancée. Le présidentiable 2012 qui prendra la vague risque de connaître une percée significative. C'est l'atout de Dominique de Villepin qui, par la fraîcheur de son Mouvement, peut incarner le vote différent.
La course au ton neuf est lancée. Il ne s'agit plus de "parler politicien" mais de l'homme sincère, authentique, parfois même maladroit ce qui ajoute à la sincérité.
C'est ce ton neuf qui peut toucher l'attention et le soutien de l'opinion.
Le nouveau "phénomène" va naître de ... l'"ordinaire" : représenter les "citoyens ordinaires" face aux grandes machines.
Dans cette période de contestation généralisée des élites, Dominique de Villepin doit tenter d'inventer une conception moderne de l'héroïsme ordinaire qui répond directement à la poussée de la "préoccupation de soi".
C'est sur ce terrain que ses faiblesses deviennent des atouts transformant le Président sortant en incarnation des puissants au moment même où il tente une opération "anti establishment".