Avec Victoria Abril dans un tel rôle , c’est déjà un gage de sécurité, sinon de sérieux, puisque le sérieux ici se cantonne dans le personnage de la fille de la dame , une psychothérapeute fanatique dépourvue de tout sens de l’humour, et joliment campée par Anna Galiena. Le feu et la glace s’opposent, c’est le principe de base de ce récit qui pimente l’aventure par un petit côté policier très énigmatique.
Le monsieur qui aide la dame (Joan Carreras) ne semble pas très clair, mais sans pourtant jouer les loubards de service. Il est plutôt policé, bien élevé et très aimable avec la gente féminine. Il enterre peut-être un peu à la va-vite un ami proche, ce que le commissaire enrhumé chronique n’arrive pas à digérer. Avec en plus ,quelques broutilles sur la réglementation des frontières..
Ajouter à ce tableau de famille un concierge tatillon et je reste poli, et voici « Le piquant de la vie » allègrement porté par le plaisir d’un cinéma qui ne demande qu’à divertir.Ce qui procure des scènes cocasses (le final est un peu raté malgré tout), appuyées par des dialogues bien en phase et des personnages taillés pour le plaisir, par des comédiens ad-hoc.Victoria Abril en tête : retenue dans la pétulance (elle y arrive) son profil en devient cocasse et surprenant. Le grand atout de ce film.