Et si on ne parlait pas “durable” ?

Publié le 01 octobre 2010 par Lecridurenne

Alors qu’il existe maintenant plusieurs médias traitant du développement durable de manière globale, les revues sportives abordent ce sujet au mieux sous la forme de quelques brèves. Signe que l’intégration de cette notion est encore bien loin d’être naturelle ! A l’opposé, de plus en plus d’organisateurs de manifestations sportives l’incluent de manière spontanée dans leur démarche. Alors pourquoi ne pas imaginer un support écrit dont le but serait de parler d’un sport nature et naturel ?

Une ligne éditoriale “naturelle” et non “durable”
Comment peut-on parler de sport et de nature ? Si nous avons souhaité exposer les définitions de “sport nature” et “développement durable” dans notre 1er numéro, c’est avant tout pour en parler pas ou peu dans les numéros suivants. Pourquoi  ce choix ? Partant du principe que le sport nature est un instant privilégié de partage entre l’homme ou la femme d’un côté et la nature de l’autre, il nous semblait incongru d’ajouter un 3ème concept au milieu de ce “couple”.


Un ancien article rédigé par Matyas Lebrun est représentatif de notre approche et notre perception du développement durable. Dans cet article, il s’interroge sur le fait que le qualificatif “écolo” puisse s’appliquer au peuple Sàmi. La question se révèle être un quasi non sens si l’on considère qu’il n’ont pas “cassé” leur lien avec la nature comme dans nos sociétés industrialisées. Le sport nature peut être considéré comme un liant entre le pratiquant et son milieu naturel. Bien sûr, mon raisonnement est à relativiser puisqu’il s’est écoulé des décennies durant lesquelles nous nous sommes éloignés de notre milieu naturel et avons perdu nos références (peut-être une des explications aux comportements irrespectueux constatés lors des pratiques sportives…). Mais pourquoi ne pas tout de même capitaliser sur ce lien ?
Finalement, nous avons choisi de mettre l’accent sur les rapports entre le sportif (-ive) et la nature, cette recherche d’osmose qui aboutit à la notion de plaisir, de bien-être physique et moral. Nous évoquons non pas les problèmes liés à la pratique, mais directement les solutions en mettant l’accent sur la multitude des initiatives, qu’elles soient privées, publiques, ou associatives.
 
Selon vous, quels enjeux devraient être abordés dans une telle revue ? Qu’est-ce qui stimule votre prise de conscience lors de votre pratique sportive ? N’hésitez pas à réagir, cet article se veut avant tout une tribune de discussion :)
  Nota Bene : Parce que nous pensons qu’une version électronique n’est pas suffisante pour toucher le public, nous avons décider d’envisager une version papier à partir du deuxième numéro. Du coup, nous recherchons des annonceurs ou partenaires pour lesquels l’éthique n’est pas un vain mot… Si vous souhaitez vous associer à notre démarche, n’hésitez pas à nous contacter à laurent@lecridurenne.fr !