Saison 1, Episode 4
Diffusion vo : The CW – 29 septembre 2010
Alors que Marti repousse Lewis et aide sa mère, Savannah se rapproche de Dan
Oh . My Gosh ! marti, elle est genre trop bête ! Y a Lewis là, raaaa Lewis quoi, si beau, si fort, si serviable, et bam, v’là que le tèhe sans pitié quoi. Quelle conne. Tout as pour aller aller chiader le job de sa mère. C’est genre tu vois, grave quoi. Parce que ouais, sa mère, c’est genre un génie tu vois ! Vas-y qu’elle boycotte internet, zyva qu’elle le fait à l’ancienne et qu’elle appelle lesflics pour rameuter les djeunz dans la place quoi. Un pur génie en plastique sa mère !
Plus sérieusement (oui, c’est possible avec Hellcats, dur mais possible), l’épisode démarrait bien. Ils s’étaient rappelés qu’ils étaient cheerleaders et avaient la compet de leur vie bientôt donc, hop, de l’entrainement. Si, si, véridique. Puis, ils ont craqué. Je soupçonne le faible budget qui ne permet pas de mettre plus de 2 minutes de danse tous les deux épisodes en fait.
Donc zou, on nous sort les sentiments. Dan est devenu tout d’un coup un chaud lapin qui sort avec moultes bonnasses en même temps pour se garder des possibilités. Ah ? Il cachait drôlement bien son jeu dans les trois premiers épisodes. On nous livre donc une intrigue avec Savannah qui accepte à contre-coeur avant de lui expliquer que cela ne va pas du tout et qu’ils doivent former un vrai couple exclusif.
C’est assez neuneu mais l’ensemble de l’histoire est bien menée avec l’apport des parents hyper religieux qui veulent controler sa vie. Même si le coté déchirement de Savannah est peu traité, il l’est correctement et on arrive à percevoir un léger dilemme entre les deux extrêmes représentés par ses parents d’un coté, hyper stricts et voulant la contrôler et Dan de l’autre, trop libre, sans aucune règle. Savannah doit s’ajuster entre les deux et y parvient quelques peu. Et toute cette partie m’a assez intéressée même si cela ne vole pas très haut.
C’est sûrement dû au fait que du coté de Marti, c’est vraiment catastrophique. Elle devient hyper maniaque tandis que sa mère prend tout à la légère. Les détails réglés comme du papier à musique ou en impro totale. Le problème est que l’enjeu est non seulement la promo de maman mais aussi tout un ensemble de jobs, ceux du café. je ne peux croire qu’un mec ayant plus de 2 neurones en état de fonctionnement confie un poste de manager à maman Marti. Et comme toute l’intrigue repose là-dessus, j’ai vraiment eu trop de mal. On sent l’introduction assez lourde au rajout d’une couche de problèmes à Marti qui va devoir voler régulièrement au secours de sa mère qui est presque devenue totalement boulet. A son âge, ce n’est pas raisonnable ! Heureusement que sa fille est multi multi multi taches : étudiante en droit, chorégraphe non officielle des cheerleader, cheerleader, chorégraphe des strip teaseuses (parce qu’il manque que la barre dans la chorégraphie aperçue en début d’épisode pour se croire au Nibard Bar), garde d’adulte handicapé et maintenant chanteuse … Certes, Aly chante bien mais il y avait vraiment besoin de nous mettre un bout d’une chanson et toute la seconde ?
Il reste une intrigue tertiaire consacrée à l’autre boulet de l’équipe qui abuse des médicaments anti-douleurs. Elle ment honteusement, tout ça parce qu’elle aimeuh Lewisseuh. Et elle se fait gauler sans preuve par la coach qui lui laisse un super ultimatum : arrête ou je continue à te raconter ma super life d’ado ! Avec un tel argument, elle va arrêter, c’est sûr. Ou pas.
Là, c’est la grosse déception. Il y a tout un pan qui devrait être traité hyper sérieusement, entre jalousie, coup bas et compétition pour un poste, sans oublier la question des médicaments, les deux points pouvant conduire vers du dopage et tout ça. Mais non, le seul moteur reste l’amour. Si elle fait tout ça depuis le début, ce n’est pas peur de perdre sa place, non, c’est par peur de perdre Lewis à qui elle n’avait jamais avoué son amour. Pu …. tain … Pitié !
il y avait vraiment beaucoup mieux à faire tout autour d’elle avec son problème de calmants mais aussi l’espionnage des rivales. Mais non, collons nous une autre histoire de coeur écrite par une équipe de scénaristes dont ce n’est pas le point fort.
Déception ! L’épisode mise trop sur l’amour alors que es scénaristes ne savent pas l’écrire. Il y a tant à faire qu’orienter toute la série sur des problèmes de coeur digne de décérébrées de 12 ans. Le pire étant que la série nous nargue presque avec de vraies intrigues, façon : « regardez le truc bien dont on pourrait parler et rendre la série un chouïa réaliste … bah non, on va faire une histoire de coeur mielleuse et mal écrite »