Cabinda: La Présidence du FLEC-FAC refuse les propositions l’Etat Angolais.
Le Cabinda au Nations Unies, le 14 décembre 1960
Le nouveau président du FLEC-FAC et le chef d’Etat major de Force Armée Cabindaise vient de marquer un point historique dans le processus de paix au Cabinda, en refusant le diktat des généraux Angolais et la présidence Angolaise ce qui constitue une véritable humiliation pour l’ancien président du FLEC Nzita Tiago et son bras droit Joel Batila,qui traite Alexandre Tati Builo et Miguel Boma de traitres et de corrompus. La mise en retraite forcée de Nzita Tiago et la suppression de Joël Batila est une bonne nouvelle pour la cause Cabindaise.
Processus de paix bloqué, Alexandre TATI et Estanislau BOMA refusent le dicktat des généraux du MPLA » Kopélipa et Marie » …
Décidément ceux qui ont vite crié et traité de traitres de la cause cabindaise les généraux Boma et Tati qui ont procédé a la restructuration totale et complète du FLEC FAC, en commençant de mettre à la retraite forcée et bien mérité du Vieux Lion de « Mboma lubinda » et annulé toutes les résolutions du Flec du mois d’aout 2007 en revenant au terme original et initial du Flec « enclave » peuvent se regarder en face et penser quoi dire de plus.
Ces officiers du FLEC ont refusé purement et simplement les propositions des émissaires de José Eduardo dos Santos de considérer le mémorandum de Bento comme tel et sans changement.
Recherche et analyse.
1. Les principales causes de l’échec d’une initiative d’entretiens menés le 08.Set (AM 500), entre le gouvernement angolais et le FLEC dirigé par Alexandre Tati et Estanislau Boma, sont tombées dans un impasse sur la base de ce qui apparemment que l’on peut qualifié du processus même de compréhension qui ont surgi sur les raisons de ces entretiens qui sont :
les promesses et les attentes créées par les interlocuteurs dans leurs contacts préliminaires (AM 494), à Kinshasa et Luanda.
- Le groupe du FLEC n’a pas accepté les conditions proposées par ses interlocuteurs, en particulier que l’engagement pour parvenir à un accord, de ne pas saper le protocole d’accord négocié avec Bento Bembé, ce qui au de ces dirigeants du FLEC ont pensé qu’une telle condition fondée sur une telle exigence serait politiquement réduite, nulle, inefficace et manquerait de crédibilité.
Les autorités de Luanda ont été très optimiste à ces pourparlers, parce qu’ils étaient très surs et conscients de leur pouvoir de persuasion en face de leurs interlocuteurs du FLEC. . Le secret qui entoure l’initiative a été dicté par le seul but particulier de profiter des avantages de l’élément de l’annonce surprise d’un règlement du conflit qui dure longtemps, or là encore ils ont sous-estimé la capacité du FLEC sur la vision qu’ils ont dans la manière de résoudre pacifiquement et durablement ce conflit.
2. Ces dernières semaines, les informations convaincantes ont circulé selon lesquelles que le mouvement dissident de Tati, et Boma et d’autres dirigeants et commandants du FLEC, ont été «orchestré» par le gouvernement de Luanda, avec l’utilisation de «mesures secrètes» de corruption. A ce stade, les promesses qui les ont été faits ont été refusées purement et simplement durant les pourparlers.
Une de ces promesses a été d’admettre les autres personnes aux entretiens ou des organisations de la société civile du Cabinda. A la veille de la date des pourparlers, les hauts responsables de la Présidence angolaise impliquées dans le processus ont visité certaines de ces personnalités, mais seulement dans le but de vouloir obtenir leur soutien pour le processus.
La réticence du FLEC d’accepter dans de telle condition un compromis avec le gouvernement angolais et qui pouvait éclipser l’authenticité de la dite négociation se fonde sur deux facteurs en particulier:
- La peur du mépris de la part de la population de Cabinda; manifestations et suspicions de la population sur leur ligne.
- L’hésitation de certains commandants de s’engager dans le processus.
3. Le dossier de Cabinda est concentré sur la personne du PR, José Eduardo dos Santos (JES), qui se réserve la capacité de décider à ce sujet. Le concept de base est que la stratégie pour résoudre la question est fondée sur le fait d’éviter des concessions politiques (autonomie) et de négocier avec le chef du FLEC, Nzita Tiago.
Tous les épisodes de la dissidence au cours des dernières 20 années, au Cabinda ou dans le mouvement nationaliste FLEC, le plus souvent a eu lieu par l’influence directe ou indirecte des autorités Angolaises, agissant dans le but d’isoler Nzita Tiago et son radicalisme et de s’attendre à ce que les lois biologiques puissent précipiter sa disparition physique. Comme si la mort du Vieux Lion pouvait permettre au MPLA de régler définitivement comme il le pense la question du Cabinda en leur seule faveur.
Ces désaccords semblent également avoir pour objectif caché de produire ou d’élever les niveaux de tension sociale et politique dans le territoire comme un prétexte pour le resserrement de la politique et la justification de la présence d’importantes forces de police et du contingent militaire stationné en permanence dans le territoire.
Les analyses selon lesquelles les autorités encouragent la tension interne comme condition de mieux contrôler le territoire et la population, comptent sur des «cas représentatifs» récentes ou en cours, comme ce qui suit:
- La nomination du nouveau gouverneur, Jean-Baptiste Mawete, considéré comme la personnalité irascible avec des inclinaisons sécuritaires accrues.
- La présence de «problèmes» avec les pays voisins limitrophes du territoire de Cabinda, par laquelle la population est repartie (pas de politiques articulées avec eux).
J Mawete Batista (AM 477/482) a acquis en moins d’un an dans un cabinet de mandat la réputation de l’impopularité sans précédent parmi ses prédécesseurs. Dans son action est noté une propension à l’attitude sévère en ce qui concerne le phénomène du nationalisme Cabindais (dans les conversations privées, il traite de « bougnoules » les guérilléros du FLEC).
L’ancien gouverneur, Anibal Rocha, actuellement membre du MPLA à l’Assemblée, nationale, a récemment écrit une lettre à la direction du parti pour réprimander ses « attitudes de dénigrement » personnel et de son travail par son adjoint, qui a été appelé à Luanda pour cette raison.
Comme quoi le problème du Cabinda n’est pas prêt d’être résolu tant que le MPLA ne jouera pas franc jeu avec les nationalistes cabindais dans la recherche d’une solution de paix durable et pour le Cabinda.
Entre temps des membres de la société civile qui ont participé à Paris à une réunion pour la même cause continuent de purger le début d’une longue peine de prison allant de 6 a 3 ans d’emprisonnement pour atteinte à la sécurité de l’état, en angola, possède la copie de la déclaration universelle des droits de l’homme, penser différemment que le pouvoir ou participer a des réunions pour la paix est passible de peine de mort.
Analyse et sources: AM & MISE AU POINT
Traduit et commenté par Osvaldo Franque Buela
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