A l'occasion de ma dernière analyse sanguine, j'ai découvert que depuis quelques mois, on procédait à une recherche systématique du taux de vitamine D dans le sang. Pas seulement pour prévenir les risques d'ostéoporose, mais aussi parce que des chercheurs canadiens, scandinaves (pays où l'ensoleillement est faible) et français ont établi une corrélation entre la carence en vitamine D et le cancer, du sein en particulier.
Les carottes sont à demi-cuites pour moi, mais ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas complémenter ce manque. La norme - que mon médecin estime relativement draconienne - est d'être au dessus de 30 nanogramme par millilitre et à moins de 80. Mon taux n'atteint que les 19 ng/ml. Un supplément est donc nécessaire, et j'aurai à prendre, le premier jour de chaque mois, une ampoule...J'espère qu'il ne s'agit pas d'huile de foie de morue.
Voici ce que disent certains experts : "Les femmes atteintes de cancer du sein avec une déficience en vitamine D
ont plus de risques de faire une rechute ou de mourir prématurément,
suggère une récente étude menée par le docteur Nancy Davidson,
présidente de la société américaine d’oncologie clinique. Cette étude
révèle également l’importance de la carence en vitamine D dans la
population féminine.
Cette
étude a été menée dans le centre de recherche sur le cancer de
l’hôpital John Hopkins de Baltimore, sur 512 femmes atteintes d’un
cancer du sein, suivies durant six ans. Les mesures de vitamine D ont
montré que seulement 24% d’entre elles avaient un taux convenable. Les
76 autres pour cent avaient pour moitié un taux de vitamine D très bas et
l’autre moitié un taux juste en dessous d’un taux considéré comme
normal, soit 30 ng/ml."
Effrayant, non ? OU rassurant ?