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Sous la toge 2 - Nathaly Dufour

Publié le 01 octobre 2010 par Epicure
Sous la toge 2

Pendant mes vacances j’ai repris contact avec une ex-avocate que je n’avais pas fréquenté depuis plus d’un an, Caroline Grenier (aucun lien de parenté!). En effet j’avais glissé dans mes bagages un exemplaire encore tout chaud de Sous la toge 2, qui ramène l’attachante héroïne de l’auteure Nathaly Dufour.

Parenthèse. Un des bonheurs que permet le web, c’est de développer des amitiés virtuelles. Suite au billet que j’ai écrit en juin 2009 à propos de Sous la toge (premier du nom), Nathaly Dufour m’a fait le plaisir de commenter mes propos. Toujours intéressant d’échanger avec l’auteur, surtout qu’au fil du temps ces discussions se sont poursuivies sur les médias sociaux et Nathaly a même eu la gentillesse de me faire suivre une copie dédicacée des récentes péripéties de sa Caroline. Une attention très appréciée.

Ce que ça raconte : Après un séjour de quelques mois à Paris, Caroline revient vivre à Québec. Elle y retrouve ses bonnes copines et, comme dans le premier SLT elle a mis fin avec éclat à sa carrière d’avocate, elle se questionne maintenant sur son avenir professionnel.

SLT2 nous porte dans le même univers que dans le premier tome, de la littérature de filles dans la plus pure tradition du phénomène. Les histoires d’amour et d’amitié s’y côtoient avec bonheur et l’auteur maîtrise habilement le genre. Beaucoup d’humour, un peu de burlesque, de bonnes doses de tendresse et un soupçon de drames. C’est clair, Nathaly Dufour aime ses personnages, même les moins aimables! Elle réussit fort bien à dépeindre de détestables antipathiques qu’on se plaît à mépriser, tout comme elle a le don de nous rendre ses principaux protagonistes terriblement attachants malgré leurs travers.

Depuis la lecture de SLT l’an dernier, mon intérêt pour ce genre n’a toutefois pas changé. C’est de la littérature de divertissement dont les principaux objectifs sont de me faire sourire et de me faire passer un bon moment, et SLT2 y parvient haut la main. Nathaly Dufour a cependant le souci d’aller au-delà de l’anecdote et, comme elle le faisait déjà dans SLT, elle profite de l’occasion pour dénoncer des situations qui la préoccupe (les femmes manipulées par des conjoints contrôlants, la prostitution chez les adolescentes). C’est d’ailleurs la chose que je lui reproche. On sent qu’elle aurait pu approfondir ces thèmes beaucoup plus graves, mais qu’elle était restreinte par un format qui s’y prête moins. Peut-être aura-t-elle l’occasion de se reprendre dans un prochain tome ou dans un autre genre littéraire? On se le souhaite et on a déjà hâte au prochain!


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