La filière langue et culture régionale-créole est-elle vouée à disparaître certains enseignants de l'université le craignent. Idem pour la filière espagnole, qui attire trop peu d'atudiants pour être viable. Et plus largement, ce sont les sciences humaines qui sont mises sur la sellette par l'actuelle présidence de l'université de la Réunion. Pour des raisons utilitaristes : la fac prendrait le virage du réalisme économique, en privilégiant des filières "utiles" sur le marché du travail. l'autonomie des universités mise en place par le gouvernement permet à chaque entité d'enseignement supérieur de définir ses choix en matière de formation. Mais du côté du campus de Moufia, ces choix n'ont pas encore été clairement établis. Et des étudiants préfèrent d'ores et déjà s'inscrire dans des filières "sûres", de peur que la formation qu'ils suivent actuellement ne disparaisse en cours de cursus.
François GILLET