Entre les trames des romans, des histoires qui sont ce qu'elles sont, douces, tendres, profondes, dramatiques, fictives, je trouve presque à chaque chapitre de l'indicible, des traces de moi, de celle au bord du gouffre, de celle sur le fil de la folie, de la norme... une multitude de facettes de celle que je suis. Je ne veux pas dire que les autres romans ne m'interpellent pas, pour certains aussi j'ai la larme à l'œil et le cœur pris. C'est peut-être ce que j'attends de la lecture, de me retrouver un peu ou d'aller plus loin dans des vies qui auraient pu être les miennes.
Mais sur ces lectures, le choc est profond, le choc me fait hoqueter. Vais-je réussir à en parler pour donner envie de les lire sans trop dire de mes parts d'ombre ?