Gulangyu au hasard

Publié le 30 septembre 2010 par Woods

Je n’aime pas suivre les cartes. Quitte à rater certaines des curiosités je préfère me promener au hasard.

Ainsi, après avoir laisser ce petit magasin de fruits derrière moi, j’ai fait mon petit tour de Gulangyu à Xiamen.

Ne tirant pas de charette, j’ai pu m’aventurer dans cette ruelle.

Je passe devant plusieurs maisons de style colonial. Je suis déçu de voir qu’un grande partie d’entre elles semblent très mal entretenues. Pour preuve, ce terrain de foot à l’abandon.

Devant cette maison, une plante passe de l’autre côté du balcon.

Midi approche. Il est temps de revenir vers la partie plus animée de l’île. Je mange quelques fruits de mer, pas mauvais mais bien trop chers. L’afflux de touristes permet aux commerçants de gonfler les prix.

A la pointe sud de l’île se trouve une grande maison gardée par des chiens. Le long des murs d’enceinte on peut lire « Les chiens n’ont pas peur de vous. Avez-vous peur des chiens ? », je trouve ça plus dissuasif que « Attention chiens méchant« .

Derrière cette maison se trouve un pont en béton qui ne mène nulle part. La grisaille (et la conversion en noir et blanc) rend la scène vraiment glauque.

Dans la partie nord-est de Gulangyu, on trouve des habitations plus « chinoises » (bâtiments de 4~5 étages en béton et petites maisons en briques) avec le linge qui pend devant la porte d’entrée.

On trouve aussi quelques auberges dans le coin, on les reconnait au style un peu plus coloré et attirant par rapport aux autres maisons, peu d’entre elles ont une vraie enseigne. D’ailleurs je n’avais pas trouvé d’hôtels ayant de bonnes critiques et des prix raisonnables alors j’ai préféré la jouer safe en prenant une chambre à l’hôtel Ibis.

Depuis Gulangyu, on a une bonne vue sur le reste de Xiamen (Xiamen étant aussi une île, on ne dit pas « le continent » ).

Vous devez vous demandé si je me suis baigné. J’ai raison ? Et bien la réponse est non, malheureusement. J’avais pourtant emporté short de bain et serviette de plage, mais voilà quand la plage ressemble à cela, on a pas trop envie de faire trempette…

Je me suis donc contenté de faire des photos.

J’espère pouvoir revenir à Xiamen pour découvrir d’autres aspects de la ville.

– Woods