Les chiffres officiels du PIB viennent de confirmer le net ralentissement de la reprise de l’économie américaine au printemps, avec une croissance qui n’a atteint que 1,7%, malgré une accélération de la consommation.
À 1,7%, la croissance est très inférieure au potentiel de l’économie américaine, ce qui signifie qu’elle n’est pas suffisante pour faire baisser un taux de chômage proche de son plus haut niveau depuis une génération (9,6% fin août).
Les dépenses des ménages ont bien augmenté de 2,2% au printemps. C’est la plus forte hausse de la consommation relevée depuis le premier trimestre 2007.
Cependant cette demande intérieure a surtout profité aux importations et la balance commerciale a fait perdre 3,50 points de croissance au pays. Les importations américaines ayant connu leur plus grande augmentation depuis 1984, alors que les exportations ralentissaient par rapport au premier trimestre.