Mulhouse - Sémaphore aux prud'hommes sur plainte d'une ancienne cadre de la ville

Publié le 30 septembre 2010 par Ericbloggeurcitoyen


Libérez les locaux !


Il est toujours consternant de constater un cas flagrant d'indignation à géométrie variable ! Certes les cas des journalistes pris en otage en Afghanistan n'est pas anodin, mais lorsque la ville de Mulhouse prend en otage une mère de famille. La chose n'ont plus n'est pas anodine et ce n'est pas demain la veille que nous verrons des calicots fleurir au fronton de l'hôtel de ville !
L'injustice d'où qu'elle vienne est insupportable ainsi lorsque des donneurs de leçons à 0,1 € se permettent d'en créer , l'injustice devient immonde ... c'est ça que je livre l'article de mon ami le Canard de Mulhouse et vous invite à signer et à faire signer la pétition de soutient :


C'est la rose le déclencheur. Une rose offerte par Martine Debros, chargée de mission territoriale à Gilbert Butazzoni, conseiller général de Bourtzwiller.

Cela se déroule en 2007, Jean-Marie Bockel vient de passer dans le camp de Sarkozy pour un poste de sous-ministre (à rien avoir à faire avouera-t-il plus tard). Il a retiré ses délégations d'adjoint à son ex-ami Gilbert Butazzoni resté fidèle au parti socialiste.

C'est le marché de Noël et les habitants de Bourtzwiller on préparé une surprise à Gilbert Butazzoni en apposant une plaque à son nom sur la place et plusieurs dizaines de personnes parmi lesquelles Martine Sebros lui offrent une rose. Jean-Marie Bockel n'est pas très loin et sa mine est déconfite.

L'année qui suit Martine Debros n'est plus en odeur de sainteté. Quatre mois après l'épisode de la rose, elle est mutée dans un autre quartier, les relations professionnelles se détériorent terriblement et finalement au bout d'un an, son contrat à la ville n'est pas renouvelé. Fin de la première partie.

Elle tente de créer une entreprise puis se remet à chercher du travail, parce qu'elle se réalise dans la collectivité, dans l'échange et la communication. Après quelques entretiens dans différentes structures alsaciennes c'est sémaphore qui la retient sur un poste de responsable de secteur.

Mais ce serait trop beau. Le président de Sémaphore n'est autre que Paul Quinn l'adjoint à la sécurité, président du conseil de quartier de Bourtzwiller, le quartier sur lequel intervenait Martine Debros qui plus est avec des analyses très différentes sur la prévention-sécurité  que celles de la cellule Prévention de la ville pilotée par Paul Quinn et Jean-Yves Rouetsch.

L'embauche promise est annulée par Paul Quinn. Fin de la deuxième partie.

Martine Debros décide de porter plainte aux prud'hommes. Me Chamy la défend pour non respect de promesse d'embauche avec suspicion de discrimination politique.

Paul Quinn s'enfonce en déclarant à la presse qu'il ne peut pas être accusé de discrimination puisque qu'une employée de Sémaphore est conseillère municipale d'opposition. La concernée réplique, dans un droit de réponse qui paraîtra dans la rubrique de l'Alsace "Entre nous" du dimanche matin très prisée des mulhousiens, qu'elle a été embauchée en 2004, du temps ou Bockel était encore au parti socialiste et qu'elle ne souhaitait pas servir de caution de gauche ni d'alibi au président de Sémaphore.

Un comité de soutien à Martine Debros s'est constitué. Il dénonce l'acharnement de la part des autorités municipales contre une de leur ancienne cadre "coupable d'avoir osé témoigner une reconnaissance à un adjoint démis de ses fonctions". Elle est pour eux "une victime évidente de discrimination politique".

Pour signer la pétition écrire à cocodesroseaux@wanadoo.fr en indiquant votre prénom, nom et ville d'habitation.

Déjà plus de 200 signataires.



Au fait ... qu'en pense Jean Rottner ?


@ Bientôt

Bésitos à toutes et tous


Eric Bloggeur Citoyen


PS : "REPRENONS LE POUVOIR" C'est notre seule chance !


Beurk ...