Il a relevé que la France «s'exposait nécessairement à une procédure d'infraction par rapport aux règles de la législation européenne» avec la «circulaire qui stigmatisait les Roms». Cette circulaire a depuis été annulée et réécrite. Mais, a-t-il fait valoir, «ce n'est pas la France qui est mise là en accusation, ce n'est pas la France qui a commis une infraction, ce n'est pas la France qui a fait, à travers une circulaire, une stigmatisation ou une discrimination, c'est le président de la République et le gouvernement. Ce n'est pas la même chose».
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François Hollande a expliqué faire «la distinction entre ceux qui ont une légitimité pour agir, en l'occurence le président de la République et le gouvernement qui ont commis une faute, et la France que je représente avec d'autres, avec toutes les familles politiques et les citoyens qui n'entendent pas être caricaturés comme l'Etat l'est au niveau européen». Condamner la France ? Interrogé sur son souhait de voir la France condamnée, il a répondu: «Je ne souhaite jamais que notre pays soit condamné, je souhaite que ses dirigeants soient interpellés, je souhaite que cette infraction puisse être l'occasion pour le gouvernement et le président de la République d'en terminer avec des mesures qui ont été relevées comme stigmatisantes et discriminatoires».