Il s’agit d’ambition puérile généralement refusée par ces hommes de l'ombre et de dossiers (je pense aux GUAINO, GUEANT et aux nombreux conseillés en poste en arrière plan de nos élus) qui savent combien l'exposition politique brûle vite les plus aguerris d'entre eux.
Mais la loose est une maladie jugée par beaucoup récurente et transmissible. Visiblement ses amis politiques, ses proches, craignent la contamination et Mme BACHELOT (reine incontestable de la chance à droite) n’a pas mis en vente ce vaccin, préférant garder la recette pour elle. Les attitudes des responsables locaux de son camp manquent singulièrement de franchise à son égard. Un manque de sincérité préjudiciable vis à vis d'un homme qui, contre nature, a choisi de défendre sans conviction l'UMP au pire moment (une autre loose).
Voilà un camp qui passe son temps à chercher l'homme (ou la femme) providentiel(le) sans prendre la dimension réelle des problèmes de la cité et du soin de leurs (ex)leader pour faire vivre l'opposition en assemblée. La présence de Jean Luc MOUDENC aux diverses manifestations publiques de la mairie, son blog, ses interventions témoignent de son application à exister sur la scène locale.
Des efforts quelques peu pathétiques au regard d'une droite régionale engluée dans le sarkozysme militant et très éloigné des préoccupations de terrain préférant trop souvent concentrer leurs énergies au passé que constituer des propositions alternatives pour l'avenir de TOULOUSE. Comme si « le droit d’inventaire » était l’alpha ou l’oméga de la politique….Il suffit de se rappeler de JOSPIN autre amateur éclairé de la loose.
C'est dommage pour le devenir du grand Toulouse car la démocratie doit se nourrir d'un débat d'idées...Mais à droite les personnalités locales ont désertés le terrain préférant se consacrer à des ambitions plus personnelles (on peut comprendre ; il faut bien faire bouillir la marmite). Reste un homme blessé, une garde rapprochée fragile et numériquement faible…. Jean Luc MOUDENC mérite donc ce coup de projecteur. Une manière de rendre hommage aux efforts de ce solitaire, de ce blogueur, pour faire vivre sans succès apparent l’opposition dans la cité.