Mange prie aime – Bande annonce
Voilà une film qui, cinématographiquement ne m’a plu et qui, pourtant, a su parler directement à mon coeur.
Il faut dire que j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, faute à la bouche de Julia Roberts. Point de fantasme là-dessous, sale petit obsédé de lecteur! Car, non, non, et je tiens là à rassurer mon fan club, je n’ai pas viré de cuti, c’est juste que là, et je m’adresse aux stars hollywoodiennes – et je sais qu’elles ont nombreuses à me lire
– à un moment donné, il faut arrêter la chirurgie esthétique. Miss Roberts a désormais la lèvre supérieure tellement gonflée au Botox qu’elle lui arrive aux narines ; c’est pour dire. Du coup, impossible pour moi de regarder autre chose.Au bout d’un quart d’heure, j’ai réussi à décrocher mes yeux de l’aire de jeux de Pretty woman… Et là, je me suis dit que finalement, les lèvres de canard, c’était finalement pas mal tant le film s’enlise dans de terribles longueurs. C’est long ET mal joué. Un film qui se veut relater la quête de la spiritualité et qui met en scène des acteurs manquant atrocement de naturel, c’est quelque peu antinomique.
Mention spéciale à la doublure-voix de Javier Bardem : on croirait un toulousain essayant d’imiter un brésilien!
Et pourtant, oui, pourtant, ce film a su me bouleverser. Parce qu’il a su me rappeler qu’on n’avait qu’une vie et que s’installer dans une petite vie bourgeoise provinciale était d’une grande facilité mais aussi, d’un ennui mortel. On ne devrait jamais oublier qui on rêvait d’être quand on était petit…
Du coup, je lirais bien le livre d’Elizabeth Gilbert dont le film est tiré. Je pense qu’il me ferait un bien fou. Si certains d’entre vous ont eu le bouquin entre les mains, j’aimerais beaucoup que vous me disiez ce que vous en avez pensé.