JO 1992 : La Dream Team fait rêver le monde

La plus belle équipe de basket de tous les temps - JO 1992

Pour toute la génération de jeunes dont je fais partie, le basketball est né en 1992 après les Jeux Olympiques de Barcelone. En dehors des initiés et des connaisseurs avec un grand C, ce sport reste méconnu. De surcroît, jusqu’à Barcelone, les Etats-Unis étaient représentés soient par une équipe d’universitaires soit par des Américains évoluant en Europe. En 1992, les Etats-Unis sont représentés pr la crème de la crème, les joueurs de la NBA.

A côté des joueurs légendaires comme Larry Bird et Earvin « Magic » Johnson, la désormais star inter-planétaire Michael Jordan, son fidèle lieutenant au Chicago Bulls Scottie Pippen, d’autres excellents joueurs plus méconnus Charles Barkley, Clyde Drexler, David Robinson, Patrick Ewing, les duettistes Karl Malone et John Stockton. On compte aussi Chris Mullin, encore moins connu, et Christian Laettner, qui est le seul universitaire de l’équipe. Seule équipe à pouvoir rivaliser, la Yougoslavie double championne d’Europe en titre et championne du monde. Néanmoins, la guerre qui a éclatée dans ce pays, exclut de facto la présence de la formation balkanique. Seule, la Croatie sera présente (mais ne pourra donc pas compter les serbes, monténégrins, bosniaques et slovènes).

Durant le tournoi, les Américains éclaboussent de leur classe la compétition et écrasent leurs adversaires en remportant chaque match avec un écart moyen de 43,8 points! A l’exception de la Croatie en finale pendant quelques minutes et de l’Espagne en poule après quelques phases de jeu, les Etats-Unis n’ont jamais été menés. L’Angola (116-48), la Croatie (103-70), l’Allemagne (111-68), le Brésil (127-83) et l’Espagne (122-81) subissent tous des revers cinglants durant la phase de poules. En Quarts de Finale Porto Rico ne résiste pas plus (115-77), et même la Lituanie, qui allait devenir une grande nation de basket est renvoyée à ses chères études en Demi-Finale (127-76).
La Finale? en dépit d’une Croatie loin d’être ridicule, et face à un public complètement acquis à la cause américaine, le score ne change pas des autres rencontres (117-85). La NBA a démontrée qu’elle était la meilleure ligue de la planète….sans que cela ne souffre la moindre contestation. A noter aussi que le coach américain, Chuck Daly n’a demandé aucun temps mort durant la compétition!

On gardera aussi comme image Magic Johnson arborant la bannière étoilée, rempli d’émotion, qui remporte ce titre olympique quelques temps après avoir annoncé sa séropositivité et mis un terme à sa carrière dans la foulée. Elle a été là l’Amérique qu’on aime, celle qui nous a envoyé des étoiles pleins les yeux, et qui a démontré la beauté du Sport.