Cette nouvelle édition se place résolument dans la modernité et s’intéresse au développement du numérique et aux liens de la BD avec les autres médias (cinémas, télévision et jeux vidéo). Elle mettra aussi en avant :
- « la BD patrimoine », moyen de revisiter l’histoire et de s’interroger sur l’identité,
- « la BD scientifique », manière ludique d’aborder les questions scientifiques,
- « le roman BD », véritable mise en images de romans pour en faciliter la lecture.
- une rétrospective« grand hommage » à Ahmed Haroun, illustrateur de presse et grand dessinateur de BD algérien,
- une rétrospective « hommage » à Redouane Assari, alias Red-One, autre auteur agérien,
- un autre hommage à l’auteur argentin Quino (Mafalda),
- l’évocation de la Palestine par Maximilien Le Roy et Joe Sacco,
- l’adaptation de l'Hôte d’Albert Camus par Jacques FERRANDEZ,
- le diptyque Tahya El Djazair (prix 2009 du meilleur album en langue française) de Laurent Galandon et A.Dan,
- la BD Suisse,
- Samandhal (Liban) - Prix du meilleur Album en langue Arabe 2009,
- l’album Au nom de la Bombe d’Albert Drandov et Franckie Alarcon,
- l’album A l'ombre de soi de Kamel Khélif (Algérie)
- Sans oublier l’exposition des scolaires, jeunes talents et professionnels participants
Au programme, le public pourra
participer à des conférences sur la BD commerciale versus BD d’auteurs, les vertus thérapeutiques de la BD, la BD sur la Palestine, l’adaptation de romans en BD, les héros de la BD (en Algérie, Spirou, Baru, en Afrique), - assister à des tables-rondes sur la BD cubaine, les diversités de la BD, la BD suisse et l’édition indépendante ou multinationale,
- voir des projections audio visuelles comme le premier épisode de la série d’animation Papa N’Zenu intitulé le Chasseur et l’Antilope de Narcisse Youmbi (Dynamic Art), mais aussi Alice au Pays des Merveille, Adèle Blanc-Sec et même un film suprise !,
- assister au concert musique et dessin BD avec Romain Renard,
fréquenter une librairie exclusivement BD, - obtenir des dédicaces d’une vingtaine d’auteurs dont les Français Baru, Jacques Ferrandez, Laurent Galandon et A.Dan, Thierry Mery et Philippe Brocart ou Hélène Georges, les Belges Étienne Schreder et Romain Renard, l’américain Native, le Centre-africain Didier Kaissa (prix 2009 du meilleur projet), les Algériens Le Hic, Slim, Omar Zeelig, la Congolaise Julie Esso, l’Argentin Quino ou le Gabonais Pahe.
Au fil des années, Alger entend bien s’imposer comme un rendez-vous incontournable, loin des standards européens, mais porteur d’une autre manière d’aborder cette forme de culture à part entière. Reportage à suivre…