La bombe d’un terroriste
Explosera ma vie
On trouve des fanatiques
Dans la fournaise du désert
Ou paradant dans leurs palais
Tout près des Champs Elysées
Religieux ou Présidents
Qu’importe le type de folie
Vivant de dogmes
Ils nous ravagent
Toujours les plus petits
En paient le prix
Que ce soit au nom
De Dieu, Yahvé ou Allah,
Que ce soit au nom
Du dieu des banquiers
Leur démence
Toujours est criminelle
Peut-être qu’un jour
Dans le métro
Ou à Versailles
Dans un magasin
Ou sur le trottoir
Je tomberai
Sous le feu et la mitraille
Dérisoire fin
Au nom de ce qui n’est rien
Argent ou mythes
Ces fadaises
Trouent la vie
Comme de vulgaires mites.
Peut-être qu’un jour
Ma vie s’en ira
Sous les coups de la misère
Construite et imposée
Par des puissants
Sans âme ni conscience
Quelle folie saisit les peuples
Qui confient la vie
Aux potentats et dictateurs
Monstrueux ou ridicules
Pourquoi leur offrir le pouvoir
Sachant qu’ils sont notre mouroir
Qu’aurais-je donc fait
Qui méritât un tel sort
Sinon vivre ma vie
Et juste apprendre à aimer
Ô quel criminel
Celui qui aime !
Toujours contre les haines
Passionné par la Justice
Avide d’équité au sein de l’humanité
L’amoureux de la vie
Est une espèce dangereuse
Qui contre sans cesse
Les plans des ambitieux
Revêtus de religion
Ou de fortunes indécentes
Peut-être un jour
Tomberais-je sous les coups
De sombres fanatiques
En burnous ou cols blancs
Mais qu’importent les fous
Moi, j’aurai aimé la vie
© Jean Dornac
Grasse, le 18 septembre 2010
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