La déferlante Anton Zap qui s'est abattu ces derniers mois peut être parfois un peu agaçante. Même si ces Eps les plus récents sont très bien produits, peu de choses s'y passent, et finalement j'étais un peu déçu ces derniers temps . Je restais toujours sur le Lil nervous mix qui est pour moi son track le plus réussi, le plus plânant :
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard qu'il soit signé sur le label Underground Quality du fameux Jus-Ed. C'est le track que j'affilie principalement à la montée en puissance du label, véritable tube, quasiment hymne. Je n'ai pas réussi à m'en lasser, cette f****** deep house aux relents gay compatible est totalement assumée. A votre guise.
Mais je ne suis pas venu pour vous parler de ça mais plutôt du Pastilla sorti fin 2009 sur Quintessentials (qu'on ne présentera pas, Merci). Ce n'est pas Quintessentials ou autre qui m'a attiré plus que ça mais bel et bien le morceau en lui même (découvert par hasard soit dit en passant). Il y a certes toujours la touche Anton Zap qu'on commence à bien reconnaitre. Mais le morceaux arrive à allier un rythme dub techno, associé à une mélodie deep. Et c'est finalement cette mélodie deep qui se révèle d'une noirceur sans égal. Le morceau parvient à rester sur la même ligne tout en plongeant. C'est finalement la deep la plus noire, la plus mélancolique qui se révèle être pour moi la plus intéressante. Car sans doute la plus sentimentale. On est vieux mec ou on ne l'est pas.
Anton Zap - Pastilla