Et comme la plupart des gens qui n'ont pas leur permis, j'ai peur en voiture. Je dirai même plus : j'ai super vachement peur... Ainsi, sans voiture et sans permis, on peut dire que je passe ma vie dans les taxis.
Je n'ai qu'un vague souvenir des taxis parisiens, je me souviens juste de sempiternelles complaintes, comme un bourdonnement désagréable.
Mais à Londres... Ha les black cab de Londres...
Ainsi, quand je suis arrivée à l'aéroport de Newark en avril dernier, mon premier souvenir n'a pas été l'étonnante chaleur, mais le trajet en taxi jusqu'à Manhattan. Alors on va la faire courte : les taxis new-yorkais sont de gros ta-rés.
1. Ils ont le pied en permanence sur l'accélérateur.
Ca double à droite, à gauche, en transversale, tout ça avec un bon bruit de casserole et à aucun moment le type ne songe à décélérer même si la voiture devant commence à ralentir. Autant vous dire que même sur les courts trajets, je ferme les yeux, j'agrippe la main de Nain puissamment et j'englobe Naine le plus près possible!
2. Ils ont la main droite en alternance sur la boite de vitesse et le klaxon.
Ca donne à peu près ça : 1ère - Hoonkk!! - 2ème - Hoooooonkkk!! - 3ème - Hooooooooonk!!! et ainsi de suite. Ils klaxonnent aussi quand ils sont à l'arrêt (c'est pour perdre la main), quand des passants osent s'aventurer sur des clous, quand une voiture est en double-file, quand un autre taxi fait une queue de poisson, quand il pleut,etc... bref, ça ne s'arrête ja-mais, à tel point que ça donne un bon mal de tronche...
Et pourtant, croyez-le ou non, il est interdit de klaxonner dans NY...
3. C'est pas le genre aimable (voire gros con)
Vous êtes avec vos nains au bord du trottoir, la poussette pliée dans la main droite, le sac à bordel dans la main gauche, Naine en babybjorn et Nain en free-style. Le taxi s'arrête, ouvre crânement son coffre et pas à un seul moment il ne bougera son gros cul pour vous aider. Nan, nan, nan. Non seulement il ne va pas vous aider mais il va en plus vous demander de vous magner le cul car son taxi bloque la circulation. Et dès que vous êtes montés dans le taxi, vous n'avez même pas eu le temps de vous attacher que le gars démarre en trombe en vous collant quasiment la joue sur la vitre!
L'avantage cependant, c'est que des taxis à New-York, y'en a une sacré tonne... 14 000 si je ne m'abuse, soit 14 000 chances de tomber sur un cinglé...
Faites votre choix,
mais mettez la ceinture et aspirez un grand bol d'air avant de monter...