Après sa désastreuse prestation lors de la réunion des Ving-Sept à Bruxelles, qui a donné lieu à de violents échanges avec Baroso - le confondant certainement pour un membre du gouvernement ou de l’UMP – Sarko donnait une conférence de presse.
Considérée comme le 4e pouvoir dans certains pays, la presse en France a plutôt tendance à modérer ses attaques envers le pouvoir, et à limiter les scandales. Avec Sarko, on entre dans une nouvelle ère, celle d’un omniprésident considérant les journalistes comme ses collègues politiques, c’est à dire avec ou contre lui et n’hésitant pas à violemment prendre à partie certains d’entre eux (tel Laurent Joffrin, lors de la conférence de presse des voeux de 2008) .
Et pour les journalistes un brin trop inquisiteurs, tout est permis : de l’intimidation, à la moquerie en passant par l’humiliation publique, sans oublier les allusions à la vie privée – auxquels ces derniers ne peuvent bien évidemment pas répondre.
C’est de cette palette de tactiques que Sarko – remonté après ses violents échanges avec Baroso – s’est servi contre les journalistes qui l’interviewait.
Revue des meilleurs moments :
Enfin, pour ajouter le ridicule à l’agressivité, et non content du traitement infligé aux journalistes présents, Sarkozy est même allé jusqu’à déclarer : »qu’il s’était tenu éloigné de tout propos excessif », provoquant une hilarité générale des journalistes.