Contrairement aux engagements pris, la loi hôpital-patients-santé territoires (dit HPST de Bachelot) ne permet pas la prise en compte de la spécificité de la psychiatrie. Le renforcement des pouvoirs administratifs, motivé par une logique gestionnaire et financière, au détriment des avis du corps médical, pèse directement sur la prise en charge des patients. Et il n’est pas acceptable que la politique de santé mentale soit approchée de manière principalement sécuritaire, au détriment de la préoccupation de prévention et d’organisation des soins.
Le Parti socialiste appelle à une “remise à plat” du projet de loi sur les soins sans consentement, qui, en l’absence de tout projet global et cohérent de prise en charge des malades, compromet la capacité d’apporter les soins requis aux personnes concernées, au nom d’une vision purement sécuritaire des enjeux.
Il propose une loi d’orientation de la politique de psychiatrie et de santé mentale, qui permette d’approcher de manière globale l’organisation des soins, la prévention, la garantie de conditions de vie décentes pour les malades et les relations entre le corps médical, nécessairement indépendant, et la justice.
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