L’Espagne vit au ralenti pour la première grève générale depuis l’arrivée au pouvoir du socialiste Zapatero à l’appel des deux grands syndicats, UGT et CCOO. Ceux-ci protestent contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail.
Les deux syndicats mentionnaient dans des communiqués des taux de participation de près de 100% pour l’industrie sidérurgique et un arrêt total pour les entreprises du secteur automobile.
Une centaine de manifestations ont été convoquées pour ce mercredi à travers toute l’Espagne. Dans de nombreuses villes les défilés commenceront dès midi, mais à Madrid la manifestation, qui traversera le centre est prévue à 18h30.
Cette grève générale, la première depuis l’arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, survient alors que le pays peine à sortir de la crise et qu’un actif sur cinq est au chômage.
Pour réduire les déficits publics, M. Zapatero a été contraint de baisser les salaires des fonctionnaires, de geler les retraites et de mettre fin à certaines prestations. Mais ce mouvement vise essentiellement à protester contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail, qui diminue les indemnités de licenciement et facilite les licenciements économiques.