Comme tout le monde je sors mon bilan classé des séries pour cette rentrée 2007.
La liste n'est pas exhaustive par manque de temps. Mais pour peu de ce que j'ai vu de Tell Me You Love Me, celle ci devrait se classer parmi les bonnes séries (au côté de Dexter).
N'hésitez pas à donner vos impressions sur ces séries.
Bonne année!
EXCELLENTE :
> Mad Men - Saison 1 - 13 épisodes :
Mon bilanBONNE :
> Dexter – Saison 2 - 13 épisodes :
Mon bilan
> 30 Rock – Saison 2 – 9 épisodes :
Très bonne deuxième saison de 30 Rock avec beaucoup d’humour et de très bons comédiens. Même Tracy Jordan qui je haïssais en saison 1 s’intègre très bien.
Et que dire d’Alec Baldwin qui est au meilleur de sa forme.
> Damages - Saison 1 - 13 épisodes :
Mon bilan
> Pushing Daisies – 9 premiers épisodes
Voilà une série qui sort de l'ordinaire.
En apparence déjà, avec un look ‘conte de fée’ ouvrant sur des décors haut en couleurs et des personnages qui le sont tout autant. Le narrateur omniscient atypique au genre y est également bien présent.
Narrateur qui est au début plutôt agaçant. Mais cela s’arrange par la suite avec moins de lourdeurs et en apportant un réel intérêt à l’intrigue.
Il s’agit en fait d’un pâtissier, Ned, ayant le pouvoir secret de ressusciter tout être vivant pendant une minute. Au-delà, un autre meurt.
Bien sûr les évènements font que nôtre héros sera contraint de dévoiler son don. Notamment à un enquêteur qui va bien entendu y voir rapidement l’intérêt dans les affaires criminelles.
Chaque épisode est donc une enquête. Mais elles sont loin d’être banales étant donné le milieu aussi farfelu soit-il de la série.
Nous avons également des éléments de mythologies apportés par le passé de Ned, par son amour d’enfance, Chuck, ses tentes et aussi Olive jouée admirablement bien par Kristin Chenoweth. La série ne serait certainement pas aussi bonne sans le jeu de cette formidable actrice qui donne vie à son personnage avec excellence et l’empêche de devenir un véritable boulet. Je t’adore Kristin !
Bref, je ne saurais que trop vous recommander cette série qui même si elle pêche par la prévisibilité de certaine de ses intrigues, vous permettra de passer un très bon moment et vous fera sortir sans mal de vôtre aliénant quotidien.
> Friday Night Light – Saison 2 – 9 episodes :
La saison 2 n’est certes pas au niveau de la précédente mais c’est toujours avec autant de plaisir que l’on regarde FNL.
Les acteurs sont toujours aussi bons (comment cela aurait pu changer ?), les intrigues aussi intéressantes et parfois profondes. Quelques unes font un peu tâche comme celle de Tyra et Landry mais qu’importe n’hésitez pas à vous replonger dans la vie de Dillon si vous avez pu regarder la formidable saison 1.
> Dirty Sexy Money – 10 premiers episodes :
Nouvelle série de NBC, elle a tout d’abord su attirer notre attention avec un casting composé de noms non négligeables comme ceux de Peter Krause, Donald Sutherland ou William Baldwin.
L’intrigue démarre alors que l’avocat de la famille la plus riche de New York (les Darling) meurt dans un accident d’avion. Mais en est ce vraiment un ? Quelqu’un peut il lui en vouloir au point de l’assassiner ?
Ce sont ces questions que se pose son fils qui devient de fait le nouvel avocat.
Le début n’est pas extraordinaire puisqu’on découvre les membres à travers des histoires qui ne sont pas des plus passionnantes. On est dans le soap. Les seuls éléments nous retenant étant les jeux des acteurs précédemment cités et la petite enquête du fils.
Puis la série introduit un certain Simon Elder qui vient pour anéantir toute trace des Darling dans Manhattan. D’un coup, l’intérêt grimpe.
Même si des intrigues restent peu intéressantes notamment avec les membres de la famille, l’enquête du meurtre de l’avocat et la bataille entre Elder et les Darling donne le mérite à la série d’être suivie.
> Chuck – 11 épisodes :
C’est une série complètement superficielle et qui l’assume. C’est le premier bon point. Si vous cherchez une série pour vous divertir en cette rentrée c’est sans aucun doute vers celle-ci qu’il faut se diriger. Les personnages sont sympas, les intrigues aussi (quoi qu’un peu répétitives). Yvonne rayonne à l’écran. Adam Baldwin passe bien. Il y a de l’humour surtout chez Buy More, le magasin d’électronique où travaille Chuck (j’ai un ami qui fait le même taf et j’ai été stupéfait de voir que la série n’était pas si éloignée que cela de la réalité de ce côté).
Mais comme la série ne va pas bien loin dans son propos, il lui manque, à contre coup, une certaine profondeur pour espérer atteindre les sommets de ce classement.
> Californication - 13 épisodes :
Mon bilan
MOYENNE :
> Gossip Girl – 11 premiers épisodes :
La série raconte l’histoire de jeunes adolescents vivant dans l’un des quartiers les plus riches de New York, le Upper East Side. Vivre dans un tel milieu peut paraître facile parce qu’on n’y manque de rien.
Mais d’autres soucis surgissent.
Il y a les problèmes familiaux, d’héritage, d’éducation (parents toujours absents).
Les valeurs qui s’y dégagent sont perverties par l’argent, seul élément portant à considération. Dan, le petit ami de Serena, n’est pas pauvre mais pas millionnaire non plus. Chose que se chargent de lui rappeler régulièrement l’entourage élitiste de sa petite amie.
Les gosses pourris ne manquent pas non plus. Entre Chuck, Nathaniel, Blair et d’autres, on est servi. Cette dernière est d’ailleurs un très bon personnage. J’aime beaucoup comme il évolue et l’actrice qui lui donne pas mal de charisme et de profondeur.
Un peu le contraire de Chuck qui démarre les premiers épisodes d’une manière assez caricatural. Mais il se rattrape par la suite en devenant nettement plus réaliste et moins répulsif à l’écran.
Nathaniel quant à lui est un con même si il est vrai que ces parents ne sont pas des cadeaux.
Gossip Girl n’est pas une série désagréable à regarder puisqu’on assiste à tout un tas de petites histoires entre ces adolescents et leurs parents. Même si ils sont souvent l’objet d’intrigues ennuyantes parce qu’inintéressantes.
La série commence également à le devenir. Elle me donne de plus en plus l’impression d’un Sous le Soleil à New York.
J’allais oublier Kristen Bell qui encore une fois ne sert à rien à l’instar de sa voix-off.
> The Big Bang Theory – 8 épisodes
Les parties les moins mauvaises viennent de Leonard et de sa relation avec Penny. L’intrigue n’est pas inintéressante de ce côté-là avec un bon jeu d’acteur de la part de Johnny Galecki.
L’humour n’est pas mal non plus, même si on est loin de pouvoir s’en décrocher la mâchoire à la fin.
Il est bien lourd lorsque les blagues viennent de Sheldon.
Les caricatures que sont certains personnages ne sont pas si dérangeantes dans la mesure où elles amènent à des situations absurdes qui servent l’humour de la série.
Elle n’est donc pas complètement mauvaise, il lui manque juste un petit quelque chose pour la faire monter d’un cran.
> Prison Break – Saison 3 – 8 premiers épisodes :
Toute l’intrigue avec Lincoln est absolument nulle.
Par contre de bonnes choses viennent du frangin, où on sent que la série ne cherche plus à être ce qu’elle ne peut plus être.
Les problèmes qui se posent à Michael et la manière dont il les résout sont de vrais bons moments.
Même si parfois on est un peu dans le too much, je ne ressens aucune prétention dans le propos de la série. Elle est à sa place et c’est pour cela que je ne dirai pas que cette première moitié de saison est complètement mauvaise.
MAUVAISE:
> Heroes – Saison 2 – 11 premiers (et derniers ?) épisodes:
Mon bilan
> Stargate Atlantis – Saison 4 – 10 épisodes :
Ouais bon je me fais chier.
Rien d’original, on a tellement l’habitude que l’on voit venir à des kilomètres ce qu’il va se passer.
Même David Hewlett n’arrive pas à me retenir. Non pas qu’il ne soit pas brillant mais à un moment donné cela ne suffit plus.
Les intrigues sont loin d’être transcendantes et n’ont pas beaucoup d’intérêt.
> Journeyman - 13 épisodes:
C’est vrai les derniers épisodes étaient nettement au dessus des premiers qui étaient eux, on peut le dire, catastrophiques. Même Kevin McKidd (Dan Vasser) pourtant impressionnant dans Rome n’arrivait pas à surnager au milieu de ce désastre.
Un scénario bancal, des personnages peu charismatiques, des intrigues banales, sans surprises, du remplissage et des incohérences à foison ne la mettaient certainement pas en valeur.
En même temps le voyage dans le temps n’est pas un des éléments scénaristiques des plus facile à manipuler, où le moindre faux pas peut mettre à mal rapidement la cohérence. Il faut gérer les doublons, les répercussions du passé dans le présent (ou l’inverse), il faut qu’il y ait une certaine logique entre les deux, etc…
Or malheureusement, a de nombreux reprises la série en manque clairement. Par exemple, dans l’un des derniers épisodes, dans lesquels on soulève enfin ces problématiques, on voit Dan perdre un appareil photo dernier cri alors qu’il se trouve fin des années 70. Qu’arrive t’il ? Et bien lorsqu’il retourne dans le présent (aujourd’hui) : le monde est couvert par les nanotechnologies.
Mais est ce que vraiment à une époque où les ordinateurs n’existaient même pas, un appareil photo aussi complexe perdu, aurait pu modifier de cette façon l’évolution technologique ? Moi je ne crois pas. Demain si les extraterrestres débarquaient et nous offraient un engin volant pas plus gros qu’une voiture pour parcourir un trajet Terre – Lune en 1 heure, est ce que cela signifierait que dans dix ans on serait capable de construire ce genre d’engin ? Il faut les connaissances techniques, scientifiques, les comprendre et les maîtriser. Se risquerait on à un construire un sans ? Je ne suis pas sûr.
C’est pourquoi je ne suis pas complètement convaincu par ce que nous a montré la série.
Mais ce point est discutable, je l’admet. Et je crois que nous pourrions en débattre à l’infini sans qu’on puisse décider si elle pourrait avoir vu juste sur ce coup là.
Par contre, là ou cela devient flagrant d’illogisme, est que dans ce même épisode, il change non seulement le cours de l’évolution technologique mais cet appareil photo perdu dans les années 70, à fait de son fils…une fille !? Que l’on m’explique le rapport entre les deux ?
Non vraiment, il n’y en a pas. On ne peut pas trouver de lien entre les deux. Mais c’était juste pour que nôtre ami Dan ne reste pas pendant quarante minutes à faire joujou avec son écran holographique et qu’on lui pose un véritable souci, une nécessité à récupérer son appareil.
Comme quoi les scénaristes étaient vraiment mauvais.
On n’a eu tout un tas de situations du même genre soit tirées par les cheveux, soit incohérentes, soit illogiques. Même dans le dernier où ils nous ont permis de douter sur la sûreté des asiles américains.
Mais je dois dire que la série se rattrape à la fin avec des épisodes nettement plus intéressants, des acteurs mieux dans leur peau, des intrigues plus relevées et de l’émotion.
Pourquoi attendre huit épisodes pour nous offrir enfin quelque chose d’un peu correct ?
La série n’a pas marché et ne reviendra pas. Je n’y suis pas mécontent bien sûr.
> Bionic Woman :
Les raisons de regarder :
- je suis un sériphile sado maso.
- je suis un sériphile normal mais qui aime rire du néant.
- je suis un ado boutonneux qui écoute du Lorie en boucle et réclame un scooter.
- vous êtes accoutumé à certaines substances à effets divagants. Dans ce cas peu importe ce que vous regardez.
- vous vous êtes lobotomisés à coup de TF1 (à oui parce que devinez qui a acheté cette m**** avant tout le monde).
Sinon, il n'y a rien à voir.