J'ai lu dans Le Figaro que Ryanair menaçait de fermer son terminal à Marseille, parce qu'il veut pouvoir appliquer un droit du travail irlandais et non français sur notre sol.
Si jamais, nous Français, cédons sur notre droit du travail, nous sommes morts. Cela signifie que demain, ce sera le droit du travail kazakh ou ouzbekh qu'on voudra nous appliquer.
J'ai à ce sujet quelques remarques : l'autre compagnie low-cost, Easy-Jet a essayé la même chose mais a finalement abdiqué et s'est pliée à la législation française. Comparez les prix des deux, Easy-jet n'est pas plus chère que Ryanair, en revanche, elle est bien plus fiable.
Le site Securvol donne des informations sur la fiabilité des compagnies aériennes. Le croirez-vous ? Alors qu'Easyjet est en catégorie A (on ne peut pas faire mieux), tiens tiens, Ryanair est en catégorie C (personnellement, je ne mets pas les pieds dans les compagnies classées catégorie C et en-dessous).
Sorte de grande muette de l'aviation, Ryanair se garde bien de répondre aux questions embarrassantes, et pas seulement dans le domaine des pratiques sociales, mais aussi de la sécurité. Or, des incidents se sont multipliés en 2005 et 2006 sans que jamais Ryanair ne prenne la peine de donner des éléments d'explications sur ces derniers. Oh, remarquez, les atterrissages dangereux, on peut avoir quelques éléments, avec les périodes de rotation de 25 minutes seulement pour un même pilote...Si ça, c'est irlandais, vous imaginez ce que cela donne en droit kazakh, ouzbekh ou kirgizh ?
Oui, parce que qui dit doit du travail kazakh finit par dire normes de sécurité kazakhes, tôt ou tard. Ben tiens, ça alors, toutes les compagnies kazakhe sont en catégorie E, c'est à dire interdites ou à interdire dans le ciel européen, genre catégorie cercueils volants, vous voyez...