J’ai un péché mignon. Nan, en fait, j’en ai plusieurs mais celui-là, il me tient depuis toujours.
Je suis capable de voler pour satisfaire mon envie, si, si, dans les champs, je chapardais des épis au nez et à la barbe du paysan mécontent.
Je suis la seule à l’avoir dans la famille. Avouons le, je suis “maïs addict”.
A l’épi, celui qu’on épluche et dont on découvre les grains tendres et jaunes à faire griller au four ou au barbecue et qu’on tartine de beurre, salé de préférence, lorsqu’il est encore chaud.
Pas de quoi être fière, la plupart du temps, ça colle aux dents, les fibres se fourrent dans les deux creuses, ça fait des bourres derrière les molaires et il faut le paquet de cure en dents et dix lavages avant de récupérer une dentition presque exempt de cette saloperie. Souvent, la qualité est médiocre, tout juste bon à donner aux cochons, les grains sont durs et en plus maintenant il risque d’être transgénique. Le choix du maïs est un jeu hasardeux, un peu comme jouer au loto, on ne choisit pas souvent les bons numéros. Donc, un peu comme les fumeurs honteux, à chaque épi, on jure que ce sera le dernier mais quand il m’appelle avec son petit plumeau coquin, je n’y résiste et tente à chaque fois de gagner le gros lot
Et quand on a la chance de tomber sur un grain tendre et sucré, quel délice !
Tout ça n’a rien à voir avec le pain, juste une association d’idées avec le mot “maïs”, puisqu’il s’agit de farine… de maïs.
INGRÉDIENTS
A introduire dans la MAP et dans l’ordre.
- 5 cl de lait tiède
- 18 cl d’eau tiède
- 1 c à c de sel
- 1 c à s d’huile
- 300 g de farine de blé T55
- 120 g de farine de maïs bio
- 1 c à c de levure
- 1 c à c de sucre
Lancer le programme “pâtes levées”.
Façonner des petits pains avec des mains farinées.
Laisser lever à nouveau 1 heure.
Cuisson à four chaud, 20 mn, 200° (Th 7)
BLA BLA BLA
La pâte doit se détacher des bords de la MAP mais rester (très) collante aux doigts.