© Vedrana Donic'
La musique se veut désormais salvatrice
Le souvenir sauve ces visages
Et leur nom…
J’aime la résonance de leur vie
En moi – en moi qui suis encore et toujours là
Parmi moi, dans moi
Aspirant à la bouche de mes présences
Je mange, manque de choses nouvelles
Elles me dérangent, manquent à leur ombre propre
Le lointain s’affirme étrange, con, cruel
Et à son goût j’aspire encore pour un temps
Conque à la mer se sacrifiant à la distance
J’érige une statue à ré offrir sans cesse
À l’alliance atlantique
Pour remordre ses fesses à l’alliage hystérique
Accomplir la mission de nos chairs consumées
Tenter, tenter, tenter
La chance et ses revers sans but
Penser l’attente, penser
Jusqu’à l’évaporation
Satané rut
Mon poison d’homme en somme altruiste
Qui rêve l’âme et l’animalité
Comblées ensembles d’un seul jet :
Petite mort de ce grand jour !