T’as tes Feiyue ?

Ho que oui, deux paires même. Je n’allais tout de même pas louper les violettes et fushia de l’étagère du haut, en plus des blanches et bleues basiques, parfaites avec un (short en) jean. De quoi faire pâlir d’envie mes neveux et nièces de respectivement 10 et 12 ans, qui m’ont passé commande pour la rentrée vu qu’avec un sweat American Apparel et un jean slim c’est le top de la classe. Limite je pourrais me faire élire déléguée de classe de quatrième A, à défaut de me faire shooter par le Sartorialist puisque je n’ai pas réussi à trouver le modèle Feiyue pour Céline.

A l’origine dévolue au tai chi et créée à Shanghai en 1920, la marque Feiyue a été complètement relancée en 2006 par une équipe française, qui a fait légèrement évoluer son design et amélioré considérablement sa qualité. Le modèle chinois d’origine et les modèles « export » coexistent en ce moment en Chine, pour les sommes d’environ 35 et 80 rmb (5 à 10 euros, vs 50 euros en France). Mieux vaut cibler le « haut de gamme » cependant, les premières dégageant une odeur de plastique résistant à toute épreuve, du  lavage intensif au séjour prolongé sur le balcon. C’est le top du confort (la Feiyue est plus large que la Converse sur l’avant du pied) et je vous rassure, je ne l’ai pas vue qu’aux pieds des ados dans le métro parisien. Mention spéciale pour les lignes hommes de cet hiver, surtout les noires et les grises, so casual friday.

Mes préférées restent l’édition limitée « I love Shanghai » en photo, modèle femme par contre, qui s’arrête donc au 38.
A dénicher dans les boutiques de Shanghai lors de votre prochain voyage (15 Dongping Lu, minuscule boutique à côté d’un restau japonais et 63, lane 25, Nanjing Lu Ouest) ou sur le web chinois : www.fromsh.com ou taobao.com (sites en chinois uniquement) (vous comprenez pourquoi j’ai fait la fac ?). J’imagine qu’on les trouve aussi à Pékin et ailleurs en Chine, je n’ai trouvé que le modèle chinois à Canton par contre.

Et vous, les Feiyue ça vous plait ?