Par Aline Apostolska - BSCNEWS.FR / Comme chaque année, c’est la saison des ouragans, des orages, du début de l’été indien et, bien sûr, celle de l’envolée des bonnes feuilles, celles écrites par les écrivains et qui sont enfin offertes. Traditionnellement, au lendemain de la Fête du Travail (attention, il s’agit du Labour’s Day et non du 1er mai de chez nous !) qui tombe toujours le premier lundi de septembre, donc cette année le 6 septembre, les étudiants rejoignent leurs classes et les éditeurs débutent le ballet des lancements et autres cocktails de retrouvailles et de convivialité.Grosse rentrée littéraire cette année à Montréal. De plus en plus d’éditeurs, donc de plus en plus de livres, plus de diversité et de noms de jeunes auteurs qui circulent. Malgré une crise qui s’est fait sentir et a souvent obligé la plupart des éditeurs à réduire leur volume de production, parfois jusqu’à 35 à 40 % (!), la saison se veut optimiste. L’équation est simple : retours attendus de valeurs sûres + juste portion de jeunes auteurs typés et atypiques, plusieurs pertinents essais ( au Canada, il se publie presque 4 fois plus d’essais du côté anglophone que francophone, la situation étant proportionnellement inverse en matière de littérature jeunesse… hum, ouais, ça mériterait un papier plus approfondi… ) + des traductions de best-sellers avec en cerise sur le gâteau, une flambée de premiers romans très prometteurs (et dont je me demande si ce n’est pas ce que l’on attend le plus…)
Les valeurs sûres : Vedette incontestable et incontestée, bien connue en France aussi où sa trilogie est publiée chez Anne Carrière, Marie Laberge publie Revenir de loin chez Boréal. Le roman raconte l'histoire d'une femme amnésique qui noue une relation avec un jeune voyou. Toujours chez Boréal, on retrouvera Louis Hamelin et La constellation du lynx, « volumineuse fresque sur la crise d'octobre (NB : 1970) », Un dé en bois de chêne recueil de nouvelles de Suzanne Jacob (publiée au Seuil depuis longtemps), Espèces, de la sino-montréalaise Ying Chen, finaliste du Fémina en 95 et anciennement publiée chez Actes Sud, et Tiroir No 24, de Michael Delisle, ces deux auteurs ayant migré, l’une depuis longtemps et l’autre récemment, de Leméac chez Boréal.
Chez Québec Amérique, le bel et sensible auteur Jean-François Beauchemin revient (il écrit plus de deux romans par an alors leur publication suit lentement la production ce qui, avouons-le, est assez rare… ) avec Le temps qui m'est donné récit sur la vie de six enfants baignant dans une atmosphère intellectuelle.
Victor-Lévy Beaulieu, monument de la littérature québécoise (en même temps que du militantisme pour l’indépendance du Québec, ce qui, souvent, allait de pair jusqu’à récemment) et éditeur de sa maison d’édition Trois-Pistoles (du nom du village du bas du fleuve Saint-Laurent qu’il habite et a rendu célèbre), publie son «autoroman» Bibi chez Grasset en même temps qu’il lance au Québec Ma vie avec ces animaux qui guérissent, un étonnant récit sur le rapport qu'il entretient depuis l'enfance avec sa ménagerie. De toutes façons, VLB (comme on l’appelle) constitue une espèce en soi et à part.
N’oublions pas chez Leméac, Michel Tremblay, bien connu du lectorat français grâce à une co-édition d’Actes Sud, qui publie Le passage obligé, la suite de sa série des Traversées et point final de la diaspora des Desrosiers. Il finit par le début, l’enfance de sa mère devenue d’une œuvre à l’autre depuis plus de cinquante ans, un célèbre personnage romanesque Nana.
À surveiller, des écrivains dont les précédents livres avaient marqué et que l’on attend de retrouver.
Chez Leméac, Mathyas Lefebure, publicitaire devenu berger, revient avec Le grand livre des fous : dans les années 70, un gamin grandi avec sa grand-mère laquelle héberge des SDF et autres marginaux. Tiens tiens, une autre version d’un thème également traité par Jean-François Beauchemin… et pas très éloigné de celui de la jeune Anaïs Barbeau-Lavalette, cinéaste socialement engagée, qui livre son premier roman, Je voudrais qu'on m'efface chez Hurtubise, qui nous plonge dans le quotidien de trois enfants négligés du quartier Hochelaga. Un thème qu’elle connaît bien et qu’elle a déjà traité autrement. Chez Hurtubise toujours, mon ex-confrère du quotidien La Presse, le journaliste Nicolas Langelier, avec Réussir son hypermodernité et sauver le reste de sa vie en 25 étapes faciles, tout un titre pour un roman de facture psycho-pop pour raconter la mort du père et les rêves qui s'effilochent.Chez XYZ, Bertrand Gervais avec Comme dans un film des frères Coen, et Emilie Andrewes avec Les cages humaines. Chez Fides, l’acteur Jean-François Casabonne publie L'homme errata, sur les thèmes de la liberté, du désir, de l'amour et de la paternité. Enfin, le journaliste, romancier, formidable organisateur de cabarets littéraires Litt.& Dub (dub = bibine) et fondateur de la maison Coups de tête (dernier éditeur de Nelly Arcan) Michel Vézina, publie Zone 5, la suite de son roman d'anticipation Élise.
(Not) in translations. Éventail intéressant d’auteurs canadiens et étrangers. Chez XYZ, le super best seller international Yann Martel, traduit en 90 langues avec Life of Pi après l’obtention du Man Booker Price anglais 2002, avec la version française de Béatrice et Virgile, une fable sur l'Holocauste à nouveau à travers des personnages d’animaux. Et aussi, La montagne d'or, de Wayson Choy, l'histoire d'un jeune immigré chinois dans le Chinatown de Vancouver dans les années 40.
Chez Leméac, retour de David Homel avec Le droit chemin et L'école des films, ou l'éducation cinématographique d'un jeune homme par son père, de David Gilmour. Ayant vendu une participation à Leméac, Les Allusifs, maison bien positionnée en France, misent cet automne sur Sous un ciel qui s'écaille, de Goran Petrovic.
Chez l’excellente Alto, maison d’édition entre autres de Rawi Hadje (Parfum de poussière, repris chez Denoël) et Dominique Fortier (Du bon usage des étoiles à paraître en France et déjà traduit), L'indésirable, de Sarah Waters et Le soldat de verre de Steven Galloway.
Ah et attention, best-seller ! Flammarion Québec sort enfin En plein coeur, premier polar de Louise Penny auteur canadien qui a connu un immense succès en anglais avant de nous être enfin disponible.
Découvertes et premiers romans
La jeune littérature québécoise est très effervescente et réserve chaque année de belles surprises. Rappelons entre autres Kim Thuy, qui après un beau succès québécois avec Ru, a reçu le Prix RTL-Live lors du dernier Salon du livre à Paris.
Cet automne, découvrons Épique, de William S. Messier chez Marchand de feuilles, récit d'un été de déluge, en pick-up dans les Cantons de l'Est, Si la tendance se maintient, de Pierre-Marc Drouin chez Québec Amérique, qui raconte l'apprentissage d'un jeune homme qui «incarne ni plus ni moins un Québec qui ne se choisit pas».
Les Éditions du Sémaphore proposent Une nouvelle chasse l'autre, d'Hélène Ferland, hey, je suis si fière ! c’est le premier recueil de nouvelles d’une de mes anciennes élèves en littérature, partie vivre avec sa famille à Amsterdam… Enfin, au Quartanier, jeune maison dynamique qui publie aussi l’excellente revue O.V.N.I le premier roman de mon amie Perrine Leblanc, L'homme blanc, odorante et poignante histoire d’un serial killer russe…
La vie en vrai… Essais, récits, bios.
Dans cette catégorie de plus en prisée par les lecteurs qui aiment à se faire raconter un récit vraie ou donner à réfléchir à partir de et sur la réalité, signalons chez Varia Promets-moi que tu reviendras vivant de la journaliste littéraire Danielle Laurin, série d'entretiens avec des reporters de guerre, sujet qu’elle connaît bien en tant qu’épouse de l’un d’eux. Aux Éditions de l'Homme, Mia Dumont, rassemble L'apprenti-sage, Tome 2 une sélection des meilleures entrevues radiophoniques de Gilles Vigneault.
Et surtout, un délice de lucidité et d’introspection intime qui n’en est pas moins aussi une chronique historico-sociale de 2008 à aujourd’hui, L'éternité en accéléré, chez Héliotrope, le blogue de Catherine Mavrikakis, dont le roman Le ciel de Bay City (Sabine Wespieser en France) a enthousiasmé la critique française en 2009.
Oui, beaucoup de choses… et je souhaite une belle rentrée à toutes et tous. Au plaisir de vous retrouver le mois prochain dans ces pages !
Nota bene /
La Constellation du lynx de Louis Hamelin (date de parution au Québec : 21 septembre – date de parution en France : non déterminée ) Copyright photo auteur : © Martine Doyon
Un dé en bois de chêne de Suzanne Jacob ( date de parution au Québec : 5 octobre – date de parution en France : 13 janvier 2011) ) Copyright photo auteur : © Guillaume Barbes
Espèces de Ying Chen (paru au Québec au Éditions du Boréal – parution en France aux Éditions du Seuil) Copyright photo auteur : © Tie-Ting Su
Tiroir N°24 de Michael Delisle (paru au Québec - sera disponible en France au début du mois d’octobre)
Copyright photo auteur : © Martine Doyon
LES COMMENTAIRES (5)
posté le 05 juillet à 04:33
La pire chose qui peut arriver à un philosophe c'est :
Qu'un professeur de philosophie médiocre (Pierre Rochette) dénature sa philosophie sur le rêve pour se partir une « gagne ».
Je ne pensais pas vivre cela de mon vivant!
Pierre Rochette a bénéficié d'un accès privilégié à mon processus de création. Il aurait pu faire le choix de faire le bien, en le fessant bien! Il a plutôt choisi la facilité de la tricherie malgré les enseignements que je lui ai donnés.
Moi, Gérard Cadieux créateur de la philosophie du Wow et auteur du livre " Le Prince a réussi" tiens à me dissocier des activités de "Rêveur équitable" et de ses exploitants.
Le tout étant fait sans mon consentement.
Puisse le fatum rattraper les tricheurs et tenir loin de vous les tueurs de rêves! Wow-T=G3 (wow moins la tricherie égale le génie au cube)
Gérard Cadieux
Créateur de la philosophie du Wow décrite dans le livre "Le prince a réussi"
Est-ce que le « numérique » facilitera les impostures ?
posté le 30 juin à 01:06
La pire chose qui peut arriver à un philosophe c'est :
Qu'un professeur de philosophie médiocre (Pierre Rochette) dénature sa philosophie sur le rêve pour se partir une « gagne ».
Je ne pensais pas vivre cela de mon vivant!
Pierre Rochette a bénéficié d'un accès privilégié à mon processus de création. Il aurait pu faire le choix de faire le bien, en le fessant bien! Il a plutôt choisi la facilité de la tricherie malgré les enseignements que je lui ai donnés.
Moi, Gérard Cadieux créateur de la philosophie du Wow et auteur du livre " Le Prince a réussi" tiens à me dissocier des activités de "Rêveur équitable" et de ses exploitants.
Le tout étant fait sans mon consentement.
Puisse le fatum rattraper les tricheurs et tenir loin de vous les tueurs de rêves! Wow-T=G3 (wow moins la tricherie égale le génie au cube)
Gérard Cadieux
Créateur de la philosophie du Wow décrite da le livre "Le prince a réussi"
posté le 17 décembre à 07:22
Pierre Rochette, vagabond céleste, Pierrot la lune Pierrot l’ermite des routes et j’en passe…
“SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ” mon œil!
Peu de gens savent que l’idée de marcher le Québec lui vient de l’auteur Ubald Picard de Victoriaville et que ” Rêveur Équitable” lui a été inspiré par les recherches philosophiques de Gérard Cadieux décrites dans le livre ” Le prince a réussi” Édition originale février 2008. Deux rêveurs que Pierre Rochette a vampirisés. Sans un vrai rêveur près de lui Pierre Rochette n’est que l’ombre de lui-même. Serez-vous le prochain rêveur à tomber dans ses griffes?
“SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ” Mon oeil!
Gérard Cadieux
posté le 07 décembre à 16:43
Au K...uébec, la K...ORRUPTION n'aura qu'un temps
au K...uébec ces jours-ci c'est par la K...ualité du fumier qu'on peut intuitionner les futures récoltes
En ce moment même, Dieu sculpte l'âme du K...uébec oar ses rêveurs equitables en marche vers le pays oeuvre d'art comme Dieu a sculpté l'âme de l'oratoire St-Joseph par son rêveur équitable K...ue fut le frère André:))))
Mon nom est Pierrot Rochette
Il y a 35 ans, je fondais les boîtes à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal.
Il y a trois ans, je donnais tous mes biens pour devenir ermite des routes (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot, paroles et musique, entrevue à la radio de radio-canada de sept-iles, en deux parties. Mon objectif étant d'allumer sur ma route de nomadisme politique une masse critique de rêveurs équitables de façon à ce qu'après ma mort, cette masse critique de vies privées oeuvre d'art fasse surgir le concept du pays oeuvre d'art, comme contribution au K...uébec du 21eme siecle. (www.reveursequitables.com)
Il y a deux ans et demie, deux jeunes femmes cinéastes me trouvèrent endormi sur une galerie et me firent part de leur rêve: faire un documentaire sur ma démarche politique en me suivant épisodiquement avec une caméra. Un six minutes de leur oeuvre est offert sur le site internet suivant: (www.enracontantpierrot.blogspot.com).
Samedi soir le 4 décembre 2008 à Montréal, à 20 heures au CAFE QUI FAIT QUOI (coin sherbrooke, St-Denis), aura lieu la première de la projection de ce documentaire intitulé: MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE. Après le 45 minutes que dure cette projection, je répondrai aux questions en chantant avec ma guitare quelques unes de mes 105 chansons politiques écrites sur la route sur de vraies rencontres et de vraies histoires vécues.
p.s.
A partir d'une lecture post-internet des 50 ans de la révolution tranquille, MONSIEUR 2.7 K defend l'hypothèse théorique suivante:
Les 50 ans de la révolution tranquille peuvent s'interpréter comme un outil méthodologique que se sont donné les K...uébécois pour réaliser en trois temps dialectiques le manifeste du refus global de 1948.
ier temps
De 1960 à 1995, le projet de l'indépendance du K...uébec fut vécu comme un attracteur philosophique permettant un rattrapage économique et social répondant comme un écho à la sirène de la modernité nord-américaine, provoquant par conséquence systémique la primauté des droits collectifs sur les droits individuels
2eme temps
En 1995, la rupture épistémologique que constitua la chute du mur ethno-linguistique du référendum parizeau peut etre interprétée comme un rattrapage de la nouvelle conjecture mondiale annoncée par la naissance d'internet (1989) et la chute du mur de Berlin (1989).
3eme temps
De 1995 à aujourd'hui, Le K...uébec comme le reste du K...anada est passé d'une société verticale pré-internet à une société horizontale post-internet (cellulaire, facebook, twitter etc...) consacrant les structures collectives déjà en place comme outils satisfaisant devant la demande croissante de la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, de quelque nature que ce soit.
La crise de corruption que vit le K...uébec ces jours-ci invite peut-être les citoyens de toutes les régions du Canada à une réflexion du genre de celle-ci:
La liberté la plus grande de toutes consiste à réformer son existence, condition préalable à toute réforme de la société.
A partir de cet a priori, on pourrait définir le rêveur équitable du 21eme siècle de la façon suivante; un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d'une autre personne qu'importe sa race, sa langue, sa religion et cela, SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ.
En ce sens, ce serait la masse critique des vies privées oeuvre d'art (une vie oeuvre d'art au 21eme siècle, ce serait toute personne qui utilise son passé comme un coffre d'outil pour sculpter son rêve équitable au service du bien commun) qui permettra un jour le surgissement d'un concept nation que j'appelle: LA NATION OEUVRE D'ART
Pierrot ermite des routes
[email protected]
posté le 22 octobre à 18:41
bonjour a vous
il y a trois ans, j'ai donné tous ems biens pour devenir ermite des routes en vue d'un doctorat dont la question est: quand tu abandonnes tout pour ton reve, est-ce que l'univers prends soin de toi (www.demers.qc.ca, l'ile de l'éternité de l'instant présent, prologue, on m'y écrit.
Il y a deux ans deux jeunes cineastes ont commence a tourner un documentaire sur ma démarche créatrice intitulé: mon ami Pierrot, le dernier homme libre, dont 6 minutes sont offerts sur internet (www.enracontantpierrot.blogspot.com)
samedi soir le 30 octobre 2010 le theatre le patriote de Ste-Agathe (www.theatrepatriote.com) le présentera en iere.
Après la présentation Pierrot répondra aux questions en partant de l'angle littéraire de ses deux dernieres oeuvres numériques (www.reveursequitables.com, monsieur 2.7 k et journal-courriels du dernier homme libre)
Merci du Québec
posté le 04 avril à 14:39
ENTRE MONTREAL ET PARIS SIMON GAUTHIER LE VAGABOND CELESTE
courriel de Simon Gauthier du 3 avril 2013 le lendemain de son spectacle LE VAGABOND CELESTE à la maison de la culture cote des neiges, montreal
Salut Pierrot,
Tu dormais mon cher, sur ta paillasse hier au soir tu dormais sur la plancher de ton ami chansonnier
tu dors dans les draps de ton doctorat
pendant que je conte l’histoire de cet homme vagabond de cet écho de ta vie de cet inspirant récit d’un homme voyageur vêtu de lumière
Pendant que le vagabond céleste marche parmi les étoiles tu peux dormir mon ami tu peux dormir
dans l’esprit des gens réunis, tinte tinte les clefs tinte tinte le rêve Le vagabond céleste habille de chaleur
le corps désir de ceux qui rêvent et de ceux qui pleurent ceux qui rêvent et de ceux qui pleurent
Bonne journée Pierrot
Simon
——
réponse de Pierrot
Cher Simon
Oui, hier soir, je dormais avec, dans mes bras, la biographie de Cervantes de Jean Canavaggio. Ce Cervantes qui a écrit Don Quichotte à 53 ans alors qu’il était en prison et qu’il lui manquait un bras.Qui aujourd’hui ferait confiance à un homme de 53 ans en prison à qui il manque un bras?:))))) Seul un impossible rêve permet un tel surgissement d’impossible réalité.
On m’a rapporté l’immense délicatesse atistique avec laquelle tu redonnes espoir à ceux et celles qui écoutent le conteur-poète de la Côte nord.Autant Mon ami Woodart que mon compère de bibliothèque Raymond le philosophe ont été invités par ta passion de passeur de rêves à naviguer vers leur rêve personnel. Tu as fait de ma démarche un conte post-moderne qui risque d’enflammer les humains comme des lampadaires. Tu es vraiment devenu un allumeur de coeurs-réverbères. Woodart a été plus qu’épaté. Lui qui me connait à l’usure depuis 40 ans, il a noté ta force à coudre des tableaux de mots par de la lumière de rêve dans laquelle il a reconnu ta signature d’une très grande maturité créatrice.
Une vie d’artiste, c’est une longue marche et je te vois enjamber des continents un flambeau à la main.
Mes 64 ans bien au calme dans leurs bottines qui se préparent à repartir le 15 juin saouls de liberté, te souhaitent
Bonne route internationale camarade, car, comme Félix, un jour, le succès t’attendra ici au Québec à un de tes retours d’Europe.
Pierrot