Le paysan breton et la nigérienne
Ce breton, brut de décoffrage
Venait d’épouser une nigérienne.
Ils vivaient comme des sauvages
A plusieurs lieues de Pleyben.
Ils habitaient une maison misérable
Eloignée de tout chemin carrossable,
Au fond d’une triste campagne.
Jeune, un peu forte, sa compagne
Se plaignait : aucun magasin à proximité.
Le mari étant aux champs, puis au café.
Toute seule, elle restait.
Le vent, la pluie, sans arrêt.
Bref, mal du pays et déprime,
En prime.
Alors cette femme est rentrée
A regret
Chez elle, au Niger
Où elle a ouvert
Hi, hi !
Une crêperie.