A la poursuite de la planete jumelle de mars

Publié le 28 septembre 2010 par Jeanjacques

L’ARTICLE

Les scientifiques ont découvert des preuves solides que la plus grande lune de Mars, Phobos, est fabriqué à partir des roches « décollées « de la surface martienne suite à un événement catastrophique. L'origine des satellites de Mars, Phobos et Deimos est une énigme de longue date. Il a été suggéré que les deux lunes pourraient être des astéroïdes qui ont été formé dans la ceinture principale d'astéroïdes et ont ensuite été "capturé" par la gravité de Mars.
Un autre scénario a été proposé : les matériaux des deux satellites aurait été prélevés de la surface de Mars par une collision et auraient pu s’agglomérer afin de former la lune Phobos. Autre possibilité : Phobos pourrait avoir été formée à partir des restes d'une lune détruite par les forces de gravitation de Mars. Toutefois, cette lune pourrait elle-même être constituée de matériaux de même origine que ceux de Mars, é
jectés en l'orbite de la surface martienne. Les précédentes observations de Phobos à longueurs d'onde visibles et proche infrarouge ont été interprétées en suggérant la présence éventuelle de chondrites carbonées, trouvé dans les météorites qui se sont écrasés sur Terre. Ce matériau rocheux en riche carbone, restes de la formation du système solaire, est considéré comme originaire d’astéroïdes de la soi-disant «ceinture principale" entre Mars et Jupiter.
Mais, maintenant, les données de l'Agence spatiale européenne Mars Express sonde semblent rendre le scénario de capture d'astéroïdes moins probables.
Des observations récentes de longueurs d'onde infrarouges thermiques utilisant la Planetary Fourier Spectrometer (PFS) à bord de Mars Express montrent une mauvaise correspondance entre les rochers sur Phobos et une classe de météorites chondrites connue de la Terre. Elles semblent conforter la thèse d’une "re-accrétion" pour la formation de Phobos, dans lesquelles des roches de la surface de la planète rouge sont soufflés hors l’orbite martienne pour s'agglutiner et former plus tard Phobos.
"Nous avons détecté pour la première fois un type de minéral appelé phyllosilicates sur la surface de Phobos, en particulier dans les régions au nord de Stickney, son cratère le plus grand impact», a déclaré le co-auteur Dr Marco Giuranna, de l'Institut national italien d'astrophysique, à Rome . Ces roches phyllosilicate se forment en présence d'eau et ont été trouvées précédemment sur Mars. «C'est très étrange car elle implique l'interaction des matériaux de silicate avec de l'eau liquide sur le corps parent avant l'incorporation dans Phobos», a déclaré le Dr Giuranna.

"En revanche, les phyllosilicates peuvent avoir été formé in situ,
mais cela signifierait que Phobos possédait chauffage interne suffisant pour permettre à l'eau liquide de rester stable."
D’autres observations de Phobos semblent s’accorder avec ceux des types minéraux identifiés sur la surface de Mars. Ainsi, la composition de Phobos semble plus étroitement liée à Mars que pour les astéroïdes de la ceinture principale, selon les chercheurs. En outre, selon Pascal Rosenblatt de l'Observatoire Royal de Belgique, «les scénarios de capture d'astéroïdes ont aussi des difficultés à expliquer l'orbite quasi-circulaire en cours et près de l'équateur des deux lunes de Mars (Phobos et Deimos)".
Les chercheurs ont également utilisé Mars Express pour obtenir la mesure la plus précise encore de la densité de Phobos.
"Ce nombre est nettement inférieur à la densité de la matière météoritique associé à des astéroïdes. Il implique une structure éponge avec des vides qui forment 25% -45% de l'intérieur de Phobos», a déclaré le Dr Rosenblatt.
Un astéroïde très poreux aurait probablement pas survécu s'ils est capturé par Mars. Une telle structure très poreuse sur Phobos pourrait avoir résulté de la ré-accrétion des blocs rocheux en orbite de Mars.

L'étude a été soumis pour publication dans les revues sciences planétaires et spatiales. Elle a été présentée de 2010 European Planetary Science Congress à Rome.

COMMENTAIRES

Contrairement à l’hypothèse des auteurs de l’article, il ne semble pas crédible que Phobos puisse être le résultat d’une accrétion de matière prélevée sur Mars.

Dans un note sur ce blog du 25 février dernier, nous avancions la thèse d’une création par paire des planètes du système solaire qui nous permettait d’appareiller deux par deux celles-ci. Mars ne peut être appareillé à aucune planète, ce qui ne paraît pas conforme à notre théorie. Il existe à la distance 2.8 de Titus Bode une ceinture important d'astéroïdes. Selon notre hypothèse, ces astéroïdes doivent résulter de l'éclatement d'une masse, celle de la planète jumelle de Mars ; Cette planète jumelle présenterait des similitudes avec Mars quant à la composition des matériaux externes. Pour la classe de météorites chondrites rocheux en riche carbone constituant la ceinture entre Mars et Jupiter, il pourrait s’agir de matériaux issus du cœur de la planète éclatée.

Le canyon Valles Marineris apparaît comme une entaille située sur le plan équatorial, long de 5000kms, profond à un certain endroit de 10km. Sa partie centrale large de plus de 100 Km, est située  presque à égale distance des deux déchirures qui se rétrécissent en s'éloignant de ce centre. Ce gigantesque canyon n'a pu recevoir d'explication de type géologique. Il pourrait alors être le  résultat d'un choc avec un autre corps céleste ayant heurté Mars à son équateur.

Cette thèse de l'accident est étayée par la présence autour de Mars de deux petits satellites (Phobos et Deimos ) composés de matière très ancienne marquant un long séjour dans l'espace après la phase de refroidissement. Leurs formes tourmentées indiquent manifestement qu'ils résultent de la fragmentation d'un astre plus massif.