La goutte d'eau
La belle goutte d'eau
frappe le fond d'évier,
oscillant le tempo
de l'air que vous jouiez.
Vous m'aviez susurré
la douce mélodie
qui m'a tant enchanté,
quelle mélancolie.
Je me souviens des rimes
que je vous ai prêtées,
j'en ai une déprime,
elles étaient empruntées.
je voulais tant vous dire
ce que j'aimais en vous,
cela vous faisait rire
et ça me rendait fou.
Je griffonnais des mots
changeant tout les textes
et puis vous chantiez faux,
c'était un prétexte.
La belle goutte d'eau
frappe le fond d'évier,
oscillant le tempo
de l'air que vous jouiez.
Vous m'aviez susurré
la douce mélodie
qui m'a tant enchanté,
quelle mélancolie.
Mais j'aimais tout en vous
et je l'écrivais mal.
Des détails en un tout,
vous vous disiez banale.
Mes sentiments très forts
n'étaient pas partagés
et bien sûr, j'avais tort
de vouloir insister.
et votre voix si claire,
qui charmait tout mon être
en le temps d'un éclair ,
j'était dans un bien -être.
La belle goutte d'eau
frappe le fond d'évier,
oscillant le tempo
de l'air que vous jouiez.
vous m'aviez susurré
la douce mélodie
qui ma tant enchanté,
quelle mélancolie.
Ce simple battement
fait remonté en moi
ce son si lancinant
que je suis en émoi.
Je n'ai pas retrouvé
toutes ces écritures,
ces notes éparpillées,
emplies de tessitures.
Je t'aime toujours autant,
on s'est perdus de vue,
pourtant je voudrais tant
que l'on se soit revus.
La belle goutte d'eau
frappe le fond d'évier,
oscillant le tempo
de l'air que vous jouiez.
La douce mélodie,
me l'as tu fredonnée,
ou la mélancolie
qui me l'a susurrée
Marc Loy