J’aime bien le colomnist judiciaire de LaPresse. Ce matin, il était particulièrement en forme et a servi au MacLean’s une belle volée de « Boisvert »! On ne niera jamais qu’il y a eu et qu’il y aura encore de la corruption au Québec. Mais, pour prétendre que nous sommes LA pire province. Il faut étayer les faits et être en mesure de justifier la médaille. Parce que si on est premier, il doit exister des deuxième et troisième? -Je sais pas L’Ontario ou les Maritimes… Je ne sais pas qui est deuxième! Fut la réponse qu’à servit l’auteur Martin Patriquin à Paul Arcand qui lui demandait d’identifier les autres provinces détentrices des éliminatoires de la magouille!
Alors c’est donc, avec une aussi belle mauvaise foi qu’Yves Boisvert a répliqué au petit Patriquin: « ...J’ai pensé écrire un article qui commencerait comme ceci: Bre-X! Nortel! Conrad Black! Les institutions de surveillance boursières de Toronto sont les pires du monde! D’après un historien de Chicoutimi, c’est parce qu’il y a dans la psyché canadienne-anglaise une avidité telle qu’on a fermé les yeux complaisamment, laissant ainsi disparaître des milliards en Bourse. Je citerais ensuite le défunt Robert Cliche, celui de la commission, qui disait: en bas de 20 000$, c’est de la fraude, au-dessus, c’est de la haute finance. Pas mal, non?… »
Enfin, en entendant René Vézina j’ai compris pourquoi le MacLean’s de Rogers n’est plus le MacLean’s d’autrefois. La belle retenue et la qualité d’écriture n’est plus un critère lorsque la panique est prise dans la barraque. Les lecteurs fuient en masse car la qualité n’y est plus et moins il y a de lecteurs, plus on tente n’importe quoi. Prochaine étape: Imiter le News of The World.