Hormonothérapie substitutive (hts) – merci à celles qui ont dit «NON»

Publié le 27 septembre 2010 par Suzanneb

Rester en vie ! 

En santé comme en d'autres domaines:
Nos représentants élus DEVRAIENT NOUS PROTÉGER contre l'appétit des industriels... mais ils préfèrent se remplir les poches !

Par suzanne

Parce que plusieurs femmes ont écouté leur gros bon sens (et peut-être aussi leur intuition), non seulement elles ont préservé leur santé, mais elles ont contribué à établir de nouveaux liens entre hormonothérapie substitutive et cancer du sein.

En effet, les plus récentes statistiques démontrent que la récente baisse d’incidence du cancer du sein correspond à la diminution du recours à l’hormonothérapie au cours de la même période.

En clair, celles qui ont choisi de cesser ou ne pas pas commencer une hormonothérapie substitutive (Prémarine, Provera…) nous ont permis d’établir un parallèle intéressant qu’il aurait été impossible de découvrir autrement.

Lien entre la chute de l’incidence du cancer du sein chez les Canadiennes et la baisse du recours à l’hormonothérapie substitutive (HTS)

23  septembre  2010 – TORONTO -

Une nouvelle étude canadienne révèle que la baisse considérable de l’incidence du cancer du sein observée de 2002 à 2004 chez les femmes postménopausées correspondait à la diminution radicale du recours à l’hormonothérapie substitutive (HTS), au cours de la même période. Il s’agit de la première étude indiquant un lien entre l’utilisation de l’HTS et le cancer du sein chez les Canadiennes.

En 2002, de nombreuses Canadiennes ont abandonné l’HTS à la suite des résultats d’un vaste essai clinique mené aux États-Unis – la Women’s Health Initiative – montrant que les risques liés à l’HTS surpassaient les avantages du traitement.

Cette découverte ajoute une importante dimension canadienne aux preuves internationales sans cesse croissantes liant l’utilisation de l’HTS au risque accru de cancer du sein. On peut actuellement consulter l’étude en ligne au Journal of the National Cancer Institute.

[...]

Pour obtenir un exemplaire du rapport de recherche intitulé Breast Cancer Incidence and Hormone Replacement Therapy in Canada, veuillez aller au http://jnci.oxfordjournals.org/ (offert en anglais seulement).

Société Canadienne du Cancer

On ne peut pas jouer avec les chiffres hors étude clinique. L’incidence du cancer du sein, on la connaît. On peut la suivre au fil du temps. On connait également la chute considérable d’adhésion à ces traitements depuis l’étude américaine citée plus haut.

Malgré ça, pour prévenir les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur … causées par la ménopause, certaines femmes risquent gros… encore aujourd’hui.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Croyez-moi, les bouffées de chaleur, ça passe. Vous souhaitez préserver la bonne entente et l’équilibre au sein de votre famille mais vous êtes souvent de mauvaise humeur ? imaginez l’ambiance d’un foyer lorsque la femme est aux prises avec un cancer du sein. Je vous épargne les détails de ma vie privée à ce sujet, un seul mot pour les qualifier : ENFER.

Vous avez bien le droit de bougonner de temps en temps et de mettre ça sur le dos de vos hormones qui se font la malle (si ça peut vous aider à vous sentir moins coupable). Pas grave. Ça compensera pour toutes les grippes d’hommes et autres tourments maternels que vous avez supportés avec courage jusqu’à aujourd’hui. (sourire complice)

Et si la nature savait ce qu’elle fait ?

Si votre corps cesse de fabriquer ces hormones avec l’âge, faites-lui donc confiance. Il a ses raisons que la médecine ne connaît pas, (et que l’industrie ne respecte pas, mettons).