"Si tu veux un ami, achète un chien."
Il s'agit d'un drame américain qui est sorti en France le 10 février 1988 (le film est sorti aux Etats-Unis le 11 décembre 1987) et dont la durée est de 2 heures 02.
"Wall street" est un film écrit et mis en scène par Oliver Stone.
Le film à été produit par Edward R. Pressman et A. Kitman Ho.
Le scénario à également été co-écrit par Stanley Weiser.
La bande originale du film à été composée par Stewart Copeland.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Avant Michael Douglas, Oliver Stone envisageait Richard Gere ou Warren Beatty pour le rôle de Gordon Gekko. Pour le rôle de Bud Foxx, Tom Cruise était intéressé par le rôle mais Oliver Stone s'était déjà engagé avec Charlie Sheen. Il lui offrit le rôle dans son film suivant, "Né un 4 juillet".
Le budget de ce film à été de 15 millions de dollars. En France, il à totalisé 1 175 866 entrées.
"Wall street" possède le même titre en version française que la version originale. Ce n'est cependant pas le cas partout à travers le globe. Voici différents titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visualise :
- Borsa (Turquie),
- El poder y la avaricia (Mexique),
- Tözsdecápák (Hongrie),
- Vol Strit (Serbie),
- Wôru-gai (Japon),
- Wall Street - Poder e Cobiça (Brésil),
- Wall Street - rahan ja vallan katu (Finlande)...
Le tournage de "Wall street" s'est déroulé du 24 avril au 4 juillet 1987 à New York.
Oliver Stone fait une petite apparition dans une scène où l'on peut le voir au téléphone.
Anacott Steel, une des compagnies fictives du film, était également le nom d'une équipe de football américain semi-pro de "Plein la gueule" (1974).
Dans la bande originale du film, on peut retrouver les titres suivants :
- Fly Me to the Moon, interprété par Frank Sinatra
- America Is Waiting, interprété par David Byrne et Brian Eno
- Mea Culpa, interprété par David Byrne et Brian Eno
- Desafinado, interprété par Stan Getz
- Quiet Nights of Quiet Stars (Corcoyado), interprété par Stan Getz
- Midnight Motion, interprété par Kenny G
- Burning Guitar, interprété par Dave Alvin et Steve Berlin
- Rigoletto, interprété par Callas Gobra De Steffano
- Moonlight Magic, composé par Alan Moorehouse
- This Must Be the Place (Naive Melody), interprété par les Talking Heads
- Happy Birthday to You, composé par Patti S. Hill et Mildred J. Hill
Pour sa prestation dans "Wall street", Michael Douglas reçu différente récompenses cinématographique. Parmi celle ci :
- 1987 : Oscar du meilleur acteur
- 1988 : Golden Globe du meilleur acteur
- 1988 : Prix David Di Donatello du meilleur acteur étranger
- 1988 : Meilleur acteur lors des Kansas City Film Critics Circle Awards
Michael Douglas (Gordon Gekko), Charlie Sheen (Bud Fox), Martin Sheen (Carl Fox), Darryl Hannah (Darien Taylor), John C. McGinley (Marvin), Tamara Tunie (Carolyn), Franklin Cover (Dan), Hal Holbrook (Lou Mannheim), Oliver Stone (Un agent de change), James Karen (Lynch), James Spader (Roger Barnes), Terrence Stamp (Sir Larry Wildman), Sean Young (Kate Gekko), Paul Guilfoyle (Stone Livingstone), Annie McEnroe (Muffie Livingston), Saul Rubinek (Harold Salt), Cecilia Peck (Candice Rogers), Sean Stone (Rudy Gekko), Frank Adonis (Charlie), John Capodice (Dominick), Leslie Lyles (Natalie), Chuck Pfeiffer (Chuckie)...
Bud Fox est courtier dans une banque d’affaire de Wall Street. Il est ambitieux, un jeune loup aux dents longue qui ne rêve que d’avoir comme client Godon Gekko, l’un des hommes les plus puissants du monde de la finance. Pour séduire Gekko, Fox lui livre des secrets fournis par son père. Dès lors Gekko le prend sous son aile et l’affranchit aux secrets de la finance de haute volée. Pour Fox, une nouvelle vie commence faite de luxe, d’argent, de filles faciles et d’appartements de grand standing. Mais aussi de corruption, de détournements, de mensonges et de trahisons. Et dans ce monde en guerre, Bud Fox pourrait perdre bien plus que son âme.
Ça fait un sacré bon moment maintenant que je possède le dvd de "Wall street". Je me souviens encore qu'à l'époque (ça remonte à un peu plus de deux ans maintenant :o ), je me l'étais acheté car le prix était vraiment bas (à peine 2 euros), que j'en avais vaguement entendu parler et que la distribution était assez alléchante. Depuis, d'autres films sont passé en priorité et celui ci à eu le temps de gouter malheureusement à la poussière. Profitant de façon opportuniste qu'un second volet sors en salles, je me suis dis qu'il serait peut être enfin temps de me plonger dans cet univers et d'enfin découvrir ce film.
En général avec ce genre de film (tout comme ceux qui traite de complots politiques), je suis un peu perdu parce que par manque de culture (ou d'intérêts sur le sujet c'est selon), je ne comprends pas toujours les termes qui sont employés. C'est d'ailleurs l'une de ses raisons qui font que même si je m'efforce à essayer de voir un peu de tout en matière de films, les longs métrages de ce genre j'ai tendance à pas toujours vouloir les visionner car je sais que aussi réussi soit il, je ne vais pas capter toute les subtilités du scénario. Celui ci ne déroge malheureusement pas à la règle. En effet, dès le début je me suis retrouvé face à des termes dont je ne comprenais pas toujours le sens où que j'avais vaguement entendu parler que ce soit dans la presse ou au lycée. Malgré tout j'ai réussi à suivre cette intrigue et je l'ai trouvé prenante mais c'est vrai que je trouve ça dommage de ne pas avoir pu comprendre toutes les affaires qui sont évoqués. Le scénario à eu raison je pense cependant de ne pas vouloir trop les détaillés pour avoir un certain réalisme (je vois mal en effet les traders pendant leurs transactions expliqué calmement ce qu'est une OPA, qu'est ce qu'une action, pourquoi on passe son temps à vendre et à acheter ses actions etc etc). Sur ce point là et de mon regard novice j'ai trouvé cette histoire convaincante et comme je l'ai dis, ça ne m'as quand même pas empêché de suivre le film. On y découvre alors le monde des finances avec le regard d'Oliver Stone. Le cinéaste est un habitué de ce genre de production et pour son cinquième long métrage, on retrouve déjà tout ce qui fera sa renommée dans le monde du septième art. Entre corruption et trahison, le film va nous dépeindre un monde pas forcément très brillant où dans l'ombre se sont les mêmes qui tire les ficelles. Avec l'évolution d'un jeune courtier, on va aussi retrouver le thème de la famille qui va être abordé de manière très touchante je trouve notamment via les personnages de Bud et Carl Fox. Le scénario reste donc bien écrit car malgré le fait que je ne connaisse pas tout les termes, j'ai quand même réussi à suivre mais on peut regretter par moment une certaine baisse de rythme. D'ailleurs, vers la fin j'avais quand même un peu hâte que le film se termine. Ça se termine de façon un peu brutale je trouve, presque trop facile et prévisible mais avec le recul, je ne vois pas trop comment en critiquant ce système on aurait pu trouver une autre fin.
La distribution à de quoi faire rêver en tout cas avec en tête un Michael Douglas au sommet de sa forme dans un rôle qui lui va comme un gant. Charismatique comme toujours, je comprends largement mieux les louanges qu'il à eu pour sa prestation de Gordon Gekko et ses multiples récompenses. Il tarde un peu à apparaître à l'écran mais dès qu'on le voit, il s'impose et incarne parfaitement cette sorte de puissance et de pouvoir qu'à besoin son personnage. A ses côtés, le contrepoids est très bon aussi avec un Charlie Sheen qui s'en sors à merveille et qui va réussir à nous transmettre à travers son jeu l'évolution de son personnage. En effet, alors qu'au début il apparait comme quelqu'un de "léger", presque facile à détruire dans ce monde corrompu, il va vite réussir à gagner en consistance et à s'imposer à l'écran physiquement pour être au final aussi imposant que Michael Douglas. Cette évolution dans le jeu se ressens et contribue à rendre ce face à face encore plus percutant je trouve. Dans le rôle du père de Charlie Sheen qui d'autre de mieux que... Martin Sheen, le père de l'acteur dans la vie de tout les jours. Le pari était osé je trouve, limite casse gueule, car on aurait pu trouver qu'on jouait avec la facilité mais bien au contraire, cela fonctionne et apporte en plus à ce casting une dose en plus de charisme qui rend le film encore plus intéréssant. J'ai beaucoup aimé le jeu de Martin Sheen. A travers son regard, sa gestuelle j'ai trouvé que le comédien dégagé une grande force et une certaine sagesse ce qui colle bien avec son rôle de patriarche. Niveau charisme on à aussi le droit à l'excellent Terrenxce Stamp qui est remarquable une nouvelle fois même si ses apparitions dans le long métrage sont beaucoup plus courte. John C. McGinley est un poil irritant mais c'est son rôle qui veut ça même si je trouve ça dommage car du coup j'ai eu l'impression d'avoir à faire à une caricature plus qu'à un personnage crédible. C'est pas vraiment l'acteur que je remets en question mais j'ai trouvé que son personnage faisait un peu tâche ou que du moins on aurait pu le développer de façon différente, plus constructive. Pour la touche féminine, Darryl Hannah fait un peu de la figuration. Là encore, je n'ai pas trop trouvé d'utilité à son personnage et l'interprétation assez hasardeuse de l'actrice ne m'as pas aidé à y trouver une quelconque sympathie. Au passage, même si il n'apparait que quelques temps, ça m'as fait bien plaisir après mon cycle "Boston justice" de revoir James Spader (le mythique Alan Shore dans la série ^^ ) il y a de ça une vingtaine d'années déjà. Voir le contraste entre son jeu et son physique de maintenant m'as bien fait rire. Maintenant, ça ne m'as pas empêché de trouver l'acteur très bon même si comme je l'ai dit, lui aussi n'as pas un rôle très développer.
Comme pour le scénario, on va vite retrouver dès ce cinquième long métrage, le style d'Oliver Stone derrière la caméra. Le réalisateur maitrise son sujet et nous plonge littéralement dans cet univers. Il ne manque plus qu'à nous mettre nous même en costume-cravate :P . Wall street est bien montré à l'écran et à travers sa caméra on sens bien une certaine tension. On ne voit que très peu l'argent à l'écran mais pourtant, tout comme le monde de la bourse, on le ressens en pleine figure. Les différents protagonistes sont empestés d'argent et la mise en scène le retranscris très bien à tel point que lors de certaines scène, le contraste est saisissant. Par exemple, lors de la scène où Gordon Gekko rencontre les syndicats, on peut ressentir parfaitement que même si ils parlent tous de la même chose, ils viennent d'univers différents. Les décors sont bien intégrés au film et j'ai bien aimé les différents accessoires d'époque comme ses ordinateurs qui ressemble à de gros minitel ^^. La pression lors de l'ouverture des marchés est assez bien retranscrite aussi et j'ai bien aimé la bande originale qui colle au film sans pour autant être mémorable malgré un "Fly Me to the Moon" de Frank Sinatra qui me fait toujours plaisir aux oreilles. Au final, "Wall street" est un bon film que je ne regrette pas d'avoir enfin découvert. Je sais pas si je le reverrais souvent car ça m'embête quand même vachement de ne pas saisir toute la subtilité du scénario mais ça reste un film prenant et captivant. Il possède bien sûr quelques défauts comme une baisse de rythme par moment et des personnages pas toujours utiles ou joué de façon approximative mais on passe quand même un bon moment. Il est assez intéréssant de voir en tout cas, à l'heure où la crise financière de 2009 est encore présente dans les esprits (en même temps à l'heure où j'écris ses lignes on es que en 2010 ^^ ), de voir qu'en 20 ans peu de choses on changé. Les hommes bougent, le matériel évolue mais le système reste sensiblement le même et on voit chaque jour aux informations les même fait divers qu'à l'époque du film d'Oliver Stone. Du coup, je suis encore plus curieux de découvrir la suite "Wall street : l'argent ne dors jamais", 22 ans après le premier film pour voir de quel façon cela va être traité. Quoiqu'il en soit, sans en abuser, le "Wall street" de 1988 est un film qui mérite quand même le coup d'oeil selon moi ;-) .