With You I'm Born Again (Season Premiere) // 14 32o ooo tlsp.
Le final de la saison 6 de Grey's Anatomy était tellement fort et tellement marquant que j'y ai repensé tout l'été, que je l'ai revu, et finalement, j'ai l'impression de n'avoir jamais quitté le Seattle Grace dans ma tête. Alors ils ne m'ont pas manqué mais j'étais heureux de les retrouver, même dans un sale état. A vrai dire, ça aurait pu être pire. J'aurai d'ailleurs préféré que ce Season Premiere se situe juste après le drame, pas quelques semaines plus tard. J'aurai voulu assister à plein de séances de thérapie, j'aurai voulu les voir craquer un à un, souffrir... mais ça c'est mon coté Meredith "Dark Twisted" Grey. L'option choisie est plus grand public mais elle confirme que même en s'adressant au plus grand nombre, Shonda Rhimes réussit à proposer une série réfléchie et profonde.
Il y a ceux qui ont souffert mais qui se sont vite remis, parce que la vie continue. C'est sur eux que l'on s'attarde le moins et c'est bien normal. Callie et Arizona trouvent malgré tout le temps d'être super cute: il y a des choses qui ne changent pas. Mark Sloane a pris quelques cheveux blancs supplémentaires et son épaule est toujours celle de toutes les confidences. Richard, grâce à la décision pas si surprenante de Derek redevient le Chief. C'est une perspective qui ne m'a jamais emballé. Ca a au moins été fait avec humour et bonne humeur. Et puis Teddy s'est définitivement détachée d'Owen et batifolle désormais avec le Dr. Perkins, interprété par James Tupper (que j'adore, Men In Trees oblige). Meredith les surprend. Une bonne vieille méthode qui a souvent fait ses preuves dans la série. Je l'ai dit, il y a des choses qui ne changent pas. Et ce n'est pas un mass murderer qui empêchera les gens de coucher au Seattle Grace ! Lexie, après un long travail sur elle-même et quelques crises, fait partie de ceux qui vont mieux. Quant à Alex, il n'allait pas bien avec le drame, il ne va pas mieux après, mais il est hors-concours de toute façon. C'est sa connerie qui le ronge et je crois qu'il n'y a plus rien à faire. A la place des scénaristes, j'opterai une bonne fois pour toutes pour le suicide.
Et puis il y a ceux qui ont souffert et qui souffrent toujours. Ils mettront sans doute du temps avant d'oublier (si cela est possible) et ce sera intéressant de les voir évoluer avec ce nouveau paramètre, ou "recoller les morceaux" comme le dit si bien Miranda. Définitivement, Chandra Wilson est une actrice formidable. Ses scènes étaient empreintes d'une émotion incroyable, que ce soit celle où elle s'enfuit de Seattle ou celle où elle rompt avec son homme parfait parce qu'elle est détruite. Je ne m'attendais pas à ce que ça se termine de cette façon pour tous les deux. C'est finalement pas plus mal, puisque plus simple que ce que j'avais imaginé. Une histoire de tromperie aurait été bien mal venue en ce début de saison. Derek est (encore) un nouveau Derek, en quête d'adrénaline, de sensations fortes. C'est peut-être le seul truc qui m'a vraiment dérangé dans cet épisode. Je n'aimais plus tellement le Derek d'avant mais je crois que je ne vais pas non plus aimer ce nouveau. Heureusement, Meredith lui tient tête et prouve une fois de plus qu'elle est devenue une grande personne. Je pense qu'elle fait bien de ne pas lui parler de sa fausse-couche, mais comme on est dans Grey's Anatomy, on se doute que Derek finira par l'apprendre. Et je sens qu'April va faire une gaffe ! Il y a enfin notre Cristina, qui nous a offert la plus belle scène de l'épisode dans le bureau du Dr. Perkins. C'était bouleversant, pesant. C'était vraiment très beau, à l'image du mariage qui a suivi, peu conventionnel, à son image. Aujourd'hui, ce n'est plus elle qui doit réparer Owen mais Owen qui doit la réparer. Et je ne suis pas sûr que le mariage soit suffisant.
// Bilan // "Les cellules du corps humain se régénérent en moyenne tous les 7 ans". Après une excellente saison 6 et un double épisode final magistral, le temps est venu pour Grey's Anatomy de se régénérer. Le cap des 7 ans est arrivé et la série médicale n'a pas pris une ride, ou alors juste une seule, microscopique. Il y a des choses qui ne changent pas : moi je l'aime comme au premier jour.