Tout a commencé avec un taxi jaune, planté devant la Mairie de Vincennes. Le tapis rouge, les affiches annonçant le « Festival America » mais aussi les animations autour de cet événement. Au programme débats, rencontres, lectures, expos, films et concerts. Mais le plus drôle de cette image de samedi glacial, était ce taxi jaune sur un tapis rouge. Parmi les événements de ce dimanche la lecture de François Cluzet sur Bret Easton Ellis mais aussi la rencontre avec Douglas Kennedy, un Américain à Paris.
L’histoire en elle-même est passionnante car, en vieillissant ce pourquoi nous nous sommes battues étant jeunes ne nous convient presque plus à partir d’un certain âge. La carrière ne nous suffit plus, l’amour ne nous remplit plus et les amis ne changent pas notre quotidien monotone.Malheureusement un sujet aussi intéressant qui a fait sujet d’une publication est très mal servi. Déjà, par Julia Roberts. A part son sourire, cette actrice n’a plus rien à nous offrir. Son personnage manque de profondeur et elle ne nous touche pas du tout. Il est inutile de vous dire que peu importent les différentes situations qu’elle joue, Julia garde la même expression. On a bien soigné les images pour ne pas montrer ses petites rides. Ce qui m’a gênée le plus est qu’avec si peu de profondeur l’histoire du personnage se résume à un coup de tête d’une bobo trentenaire, alors qu’on ne quitte pas tout, du jour au lendemain, sans un minimum de raisons. Autant vous dire, heureusement qu’il y a de très bons acteurs autour de Julia pour élever le niveau et rendre regardable le film. Javier Bardem est touchant et drôle dans son rôle de père solitaire. Dommage qu’il n’arrive qu’à la fin. Niveau réalisation, c’est minable. Le réalisateur a pris au premier degré le titre du film et alors il va filmer de la bouffe, des prières et de l’amour. En Italie on filme des gros plans sur une pizza, un plat de spaghettis etc, de quoi vous donner la nausée. De plus, vous avez soit disant un personnage qui se goinfre à longueur de journée de nourriture, mais qui ne prends pas un seul kilo à l’image. Dans le livre, Liz est supposé prendre 10 à 15 kilos. En Inde, vu que le sujet doit tourner autour du mot « prie » on nous met en scène des gourous et des prières. C’est tellement cliché, qu’on s’ennuie. On avait juste une envie, celle de dire : quand est-ce qu’elle rentre à la maison ? Quand est-ce que ça se finit ?Et une fois que Javier arrive nous sommes contents que quelque chose se passe. C’est chiant, c’est même pas drôle et c’est mal fait.
Du coup, je crois que je vais acheter le livre pour voir si c’est si catastrophique. Normalement nous sommes face à un livre écrit par une journaliste Ces gens savent raconter une histoire…Bref, si vraiment vous n’avez pas autre chose à voir, allez y. Mais n’emmenez pas votre moitié, vous risquez de vous faire larguer…