Ce matin en lisant la presse je suis tombé sur un bon mot de Rashida Dati, le lapsus linguae durant une interview très sérieuse qu’elle donnait sur canal+. Le lien nous indiquait une page Utube pour que nous puissions nous faire une idée par nous-mêmes.
Je clique dessus, la vidéo est bloquée par Canal+ pour des raisons de droits d’auteur.
C’est bien la première fois que j’entends qu’une chaine de TV privée, bloque le contenu d’un programme d’information diffusé en clair sur la chaine, néanmoins, la presse relève le trait, c’est de bonne guerre, mais on ne va pas en faire un plat, cela ne fera qu’accentuer l’idée sulfureuse que l’on peu se faire d’une personnalité politique. La pauvre qui souhaitait défendre par une prise de parole électoraliste, car il faut toujours flatter les malheureux, les employés licenciés de chez Lejaby (lingerie féminine) chez Anne-Sophie Lapix, Madame Dati s’est lâchée sans s’en rendre compte :
- « Moi quand je vois certains qui demandent des rentabilités à 20, 25 % avec une fellation quasi nulle, et en particulier en période de crise, ça veut dire que l'on casse des entreprises. » Alain Bashung nous parlait de sa petite entreprise, il n'aurait pas apprécié qu'on la lui casse... surtout avec une rentabilité aussi nulle, tout de même... - Moi Madame, je suis rentable, je connais ma machine... - Il s'agit d'autre chose. - De quoi, une fellation, c'est toujours une fellation...
On sait que l’esprit humain est capable de gérer nombre d’informations à la seconde, et la question que je me pose est :
- Qu’est-ce qui a pu pousser notre ex-garde des Sceaux à laisser filtrer le mot « Fellation » au lieu d’inflation lors de sa réponse ?
Le journaliste en face duquel elle se trouvait à cet instant était une femme, fort jolie au demeurant, elle ne pouvait donc pas penser à cette femme lorsque le mot « Fellation » a franchi le doux palais de ses lèvres en mouvement, elle devait donc penser à un homme, mais à qui ?
La lingerie a peut-être également provoquée chez elle une érotique projection mentale qui a franchi les barrières de la défiance. C’est la seconde fois qu’elle se laisse prendre, ou qu’elle se laisse aller devant la presse, mais cette fois-ci, la journalise Anne-Sophie Lapix, n’y est pour rien.
Au moment où sa langue a fourché, elle parlait de prêteurs, donc de banques, serait-ce à son banquier, à un homme puissant qu’elle pensait ? Mais à qui d'autre ? La question brûlante est sur toutes les lèvres, au moins nous sommes fixés sur sa connaissance de certaines pratiques sexuelles, nous voilà soulagés.
Peut-être n’était-elle pas dans son sujet et pensait-elle à quelque chose de plus agréable qu’à ces tragiques licenciements et on la comprend. Monsieur de Villepin, déclarait qu’il fallait « être capable de baisser son pantalon », on comprend aujourd’hui pourquoi.
- Allez, passe moi une pipe (une cigarette en argo), ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis, rien qu'une bonne bouffée pour que cette amusante affaire s’envole en fumée…
Nous vivons une époque formidable…